Chronique CADENCE
Sabrina El Faiz Publié le 22/08/25 à 10:26
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Du « sacré » au viol

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Maintenant, on peut clairement dire qu’on aura tout vu ! Quand on pense qu’on ne peut pas tomber plus bas, la société marocaine nous prouve le contraire. Alors voilà, un adolescent de 13 ans, orphelin de père, avec une maman en souffrance psychique, qui se retrouve pris dans l’un des pires dessins que l’imagination humaine puisse tramer. Trois jours avant la fin du Moussem Moulay Abdallah Amghar, une perverse cohorte (plus d’une dizaine d’individus) l’embarque dans un cauchemar que nous ne pensions possible que hors de nos frontières musulmanes. Substances toxiques, somnifères, puis… viol collectif !

Mais où sommes-nous ? La victime a été tellement affaiblie, qu’il lui aura fallu une évacuation sanitaire vers Marrakech et un suivi médical et psychologique.

Le procureur général d’El Jadida a sorti le marteau. Cinq suspects en garde à vue, les autres ont été identifiés. C’est un minimum ! On ne se contentera pas d’une litote pour ce crime odieux. Les réparations matérielles seront, bien évidemment, insuffisantes ! Ils lui ont volé son enfance, son innocence, sa vie ! Outre une enquête rigoureuse, un accompagnement digne pour la victime, le peuple veut des coupables ! Lynchage public ou privé, peu importe, du moment qu’ils font office d’exemple ! Nous ne nous satisferons pas d’une dizaine d’années comme à l’accoutumée ! Il faut des mesures fortes pour protéger nos mineurs !

Mais c’est ahurissant tout de même jusqu’où peut aller la perversion des gens. Un événement censé rassembler dans la spiritualité et la tradition devient le décor d’un crime insoutenable. Le Moussem, n’était-il pas censé être empreint de piété ? Même cette identité culturelle, vous l’aurez sali ! La ligne éditoriale de ce journal respectable ne nous permet pas de vous traiter des noms que vous méritez, bande d’e*** ! Vous devriez avoir honte, et si ce n’est pas le cas, comptez sur la mémoire collective pour vous le rappeler autant de fois que nécessaire !