Santé mentale : l’association Sourire de Réda annonce sa dissolution après 16 ans d’engagement
Image d'illustration . DR
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L’association Sourire de Réda a annoncé sa dissolution prochaine. Pendant 16 ans, l’association a œuvré dans la prévention du suicide et la sensibilisation liée à la santé mentale auprès des jeunes au Maroc. Elle s’est imposée comme un acteur incontournable dans la lutte contre le suicide des jeunes au Maroc. Grâce à son modèle d’écoute et de prévention aux standards internationaux. L’association a su briller les tabous en mettant place des formations spécialisées et en sensibilisant des milliers de personnes autour de la santé mentale.
Selon le communiqué, Sourire de Reda a mobilisé la société civile, sensibilisé les pouvoirs publics et proposé des solutions concrètes pour la prévention du suicide des jeunes. En février 2024, lors de la journée nationale de prévention du suicide des jeunes, l’association a plaidé pour la création d’un observatoire national, une mesure pour institutionnaliser la prévention du suicide au Maroc.
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Cependant, malgré les avancées, la mise en œuvre de la Stratégie nationale de prévention du suicide (SNPS) reste inachevée. Le manque de soutien financier et institutionnel a limité les ressources de l’association, freinant ses actions. Bien qu’elle ait démontré l’efficacité d’une approche structurée et professionnelle, la poursuite de ses missions nécessite un engagement accru des autorités et des partenaires.
En dépit de sa dissolution prochaine, Sourire de Reda laisse un précieux héritage : la ligne d’écoute «Stop Silence» (STS), qui a sauvé des milliers de jeunes, un Comité de jeune actif, des interventions scolaires ayant sensibilisé des milliers de personnes et un solide réseau d’acteurs engagés.
L’association a contribué à instaurer une prise de conscience et un climat de bienveillance envers la jeunesse marocaine. Ce combat ne peut pas s’arrêter ici. Sourire de Reda lance un appel aux pouvoirs publics et à la société civile pour poursuivre cette mission essentielle et assurer la pérennité des actions engagées en faveur des jeunes en détresse.
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