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Ce vendredi 8 janvier, le service européen Copernicus sur le changement climatique a annoncé que 2020 est l’année la plus chaude enregistrée dans le monde, à égalité avec 2016. Tout comme 2016, l’année écoulée a terminé à 1,25 °C au-dessus de la période pré-industrielle, malgré un refroidissement de La Niña. Ainsi, cette année de pandémie, qui est intervenue à l’issue d’une décennie de températures records, témoigne encore de «l’urgence»d’agir contre le changement climatique.
Notant que le monde a avancé de 0,2 °C par décennie depuis les années 1970, Zeke Hausfather, climatologue au Breakthrough Institute, a souligné qu’il «est assez clair qu’en l’absence des impacts d’El Niño et La Niña sur la température d’une année à l’autre, 2020 serait l’année la plus chaude jamais enregistrée». Pour rappel, l’Organisation météo mondiale (OMM), qui doit publier prochainement des chiffres consolidés en combinant les données de plusieurs agences officielles, avait indiqué fin décembre que 2020 se classerait dans les trois années les plus chaudes.
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