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RSF : 387 journalistes détenus à travers le monde

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Le bilan annuel de Reporters sans frontières (RSF) a été publié lundi dernier. Le nombre de journalistes emprisonnés à travers le monde a atteint 387 en 2020. Cinq pays concentrent plus de la moitié d’entre eux (61%). La Chine reste ainsi en tête avec 117 journalistes (professionnels ou non) détenus, devant l’Égypte (30), l’Arabie saoudite (34), le Vietnam (28) et la Syrie (27).

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Le nouveau bilan annuel de Reporters sans frontières (RSF) pour l’année 2020 a été dévoilé. Ce dernier fait état de 387 détentions à travers le monde. Plus de la moitié des journalistes emprisonnés sont concentrés dans cinq pays, la Chine (117), l’Arabie Saoudite (34), l’Égypte (30), le Vietnam (28) et la Syrie (27).

Hausse de 35% des femmes détenues

Le nombre de journalistesfemmes détenues est en progression. D’après le rapport, 42 femmes sont actuellement emprisonnées, un chiffre qui représente 35% de hausse par rapport à l’année 2019.

L’ONG affirme également que des journalistes ont été arrêtés pour leur suivi de la pandémie du coronavirus. 14 journalistes ont été arrêtés pour cette cause, parmi eux, sept résident en Chine. Reporters sans frontières a enregistré «plus de 300 incidents directement liés à la couverture journalistique de la crise sanitaire»entre février et fin novembre, impliquant près de 450 journalistes.

Par ailleurs, «au moins 54 journalistes sont actuellement détenus en otages»en Syrie, au Yémen, et en Irak. L’ONG recense en outre quatre journalistes portés disparus en 2020, alors qu’aucun nouveau cas de disparition n’avait été enregistré en 2019. Ils sont originaires de l’Irak, du Pérou, de la République démocratique du Congo et du Mozambique.

Cinq journalistes libérés au Yémen

C’est au Yémen qu’un échange de prisonniers a permis, au cours de l’année 2020, la libération de cinq des journalistes locaux qui étaient aux mains de Houthis. Par ailleurs, 7 journalistes enlevés par les Houthis attendent encore de retrouver la liberté. Parmi eux, quatre ont été condamnés à mort : Abdulkhaleq Amran, Akram Al-Walidi, Hareth Humaid et Tawfiq AlMansouri. Capturés par les Houthis en 2015, ils ont finalement été jugés coupables d’espionnage au profit de l’Arabie saoudite en avril 2020. Ils risquent à tout moment de voir leur peine exécutée.

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