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Le patrimoine financierdes ménages était estimé à 833 milliards de DH à fin 2019. Cette évaluation n’intègre pas les biens immobiliers. L’investissement locatif occupe même une place importante dans l’épargne de nombreux ménages. Avec le développement des OPCI, la façon d’investir dans l’immobilier va connaître quelques changements.
Diversifier son épargne
Si les ménages investissent indirectement sur les marchés monétaires, action et obligataire, à travers les Organismes de placement collectif en valeurs mobilières (OPCVM), ils pourraient aussi bien intervenir sur le marché immobilier via les OPCI. À partir de quelques milliers de DH, ils peuvent acheter des parts d’OPCI ou bien des actions des foncières cotées en Bourse.
Il y a un vrai avantage au regard des montants nécessaires pour réaliser un investissement dans un bien physique. Par ailleurs, à la différence de l’investissement dans un bien physique, l’épargnant n’a plus rien à faire que d’attendre et de percevoir ses revenus. En effet, c’est la société de gestion qui se charge de tout, c’est-à-dire de la sélection des biens, des locataires, de la gestion du risque de vacance, d’impayés… etc. Ce type de placement permet aussi d’investir dans différents secteurs de l’économie. Il s’agit aussi d’un produit liquide dans la mesure où vous pouvez acheter et vendre les titres d’OPCI comme dans le cas des OPCVM.
Les réussites Immorente et Aradei Capital
La liquidité est l’un des critères phares dans les arbitrages des ménages marocains avec une grande partie de leur patrimoine financier logée dans les comptes courants et le compte sur carnet. Les OPCI viennent de démarrer et il leur faudra du temps pour prendre leur envol. Toutefois, les introductions en Bourse des foncières ont montré qu’il y a de l’intérêt. Après avoir investi 85 millions de DH dans Immorente Invest lors de son introduction en Bourse en 2018, les particuliers ont misé 99 millions de DH dans l’opération de Aradei Capital qui a effectué ses premiers pas en Bourse ce lundi 14 décembre. Pour ces deux opérations, les mises de départ étaient respectivement de 138 millions de DH et 254 millions de DH, c’est-à-dire que les particuliers étaient prêts à investir ces montants pour détenir des titres des deux foncières.
Dans le contexte actuel et compte tenu des performances des autres produits d’épargne (Baisse de la rémunération des dépôts à terme, de l’assurance-vie…), c’est une diversification qui peut générer des rendements intéressants, supérieurs à 5% après prise en compte de l’impôt.
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