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La pandémie de la Covid-19 n’épargne personne. Les enfants ne sont pas en reste. Le mardi 24 novembre, l’Observatoire national des droits de l’Homme (ONDH) a organisé en partenariat avec l’Unicef un webinaire portant sur l’impact de la pandémie de la Covid-19 sur la pauvreté des enfants au Maroc, et ce à l’occasion de la journée mondiale de l’enfance. Lors de cette rencontre virtuelle, l’ONDH a présenté les conclusions d’une étude qu’ila effectuée avec l’Unicef, Partnership for Economic Policy et Oxford Policy Management.
L’impactnégatif des dispositions prises par le gouvernement
Selon TelQuel, ladite étude a révélé que les mesures drastiques adoptées par le Maroc pour contrer la pandémie du nouveau coronavirus «ont eu un impact négatif sur l’économie du pays et sur le revenu des ménages», entraînant une diminution de 6,5% de la consommation moyenne par personne en zone urbaine et de 8,1% en milieu rural.Et ipso factole taux de pauvreté risquerait ainside progresser de 6%, soit 2,1 millions de pauvres en plus dans le Royaume.«L’impact sur les enfants sera encore plus marqué : une hausse de 8,3% pour les enfants de moins de 5 ans, et de 8% pour les enfants de 5 à 17 ans», déplore l’ONDH, qui explique ces chiffres par la surreprésentation des enfants au sein des familles pauvres. De plus, les taux d’incidence de vulnérabilité ont dépassé250% pour ces groupes, signale l’étude tout en précisant que les enfants du milieu urbain sont plus affectés par la crise sanitaire que ceux du rural. Au total, ils sont plus d’un demi-million d’enfants marocains âgés de moins de 18 ans tombés dans la pauvreté à cause de la Covid-19.
Le rôle de l’État
L’Observatoire national des droits de l’Homme s’est également penché dans son étude sur les initiatives du gouvernement visant à réduire les effets de la pandémie, rapporte Aujourd’hui le Maroc dans son édition du jour. Hassan El Mansouri, secrétaire général de l’ONDH, a souligné, en citant les conclusions de son organisme, que les mesures d’atténuation prévues par l’État «devraient aider à limiter l’impact de la crise chez les enfants, parmi lesquels le taux de pauvreté atteindrait 5,10% au lieu de 10% prévus en l’absence de telles mesures». Et d’ajouter que ces dispositions «pourraient même limiter l’augmentation de la pauvreté à moins de 1% par rapport à la situation d’avant la pandémie dans le Royaume».
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