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Covid-19 : l’ANAM réagit à la surfacturation des cliniques privées

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Suite à la vive polémique concernant la surfacturation des patients souffrant de la Covid-19 par certaines cliniques privées, l’Agence nationale de l’assurance maladie (ANAM) a enfin décidé de réagir. Cette dernière a tenu ce mardi 24 novembre une réunion avec les représentants des différents acteurs du secteur national de santé. Il a été décidé à l’issue de cette rencontre de réviser la Tarification nationale de référence (TNR) et de sanctionner trois cliniques privées.

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Surfacturation des cliniques privées, l’Agence nationale de l’assurance maladie (ANAM) réagit enfin. En effet, depuis que le ministère de la Santé a autorisé les établissements privés de santé à participer à la lutte contre la Covid-19, plusieurs dépassements tarifaires de prestations médicales ont été«observés, et largement critiqués par les citoyens». Selon TelQuel, certaines cliniques privées exigeaient en plus«le dépôt de chèques de garantie dont le montant dépassait souvent les 60.000 dirhams». Pour élucider les tenants et les aboutissants de cette polémique, l’ANAM, qui est l’organe de régulation, a été chargée par le ministère de la Santé d’enquêter sur ce dossier. Ainsi, poursuit la même source, l’Agence a mobilisé des commissions d’inspection et de contrôle dans les structures accusées de surfacturation avant de soumettre son verdict à Khalid Aït Taleb, ministre de la Santé.

Revalorisation de la Tarification nationale de référence (TNR)

Ainsi,mardi 24 novembre, Khalid Lahlou, président de l’ANAM, a convoqué une réunion avec les signataires de la convention nationale liant les organismes gestionnaires, notamment les représentants du ministère de la Santé, de la Caisse nationale des organismes de prévoyance sociale (CNOPS) et de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS), le président de l’Association nationale des cliniques privées du Maroc (ANCP), le représentant du syndicat national des médecins du secteur libéral (CMNS) et le président du collège syndical national des médecins spécialistes privés (CSNMSP). Dans sa livraison de ce jeudi 26 novembre, Les Inspirations Éco rapporte qu’à l’issue de cette rencontre, il a été décidé «d’adopter un scénario de prise en charge visant la revalorisation de la Tarification nationale de référence (TNR)». Ledit scénario fera l’objet d’une évaluation et d’une étude d’impact menées parune commission mixte constituée de l’ANAM, la CNOPS et la CNSS, avant d’être soumis pour validation à la commission permanente de suivi. La Vie Éco ajoute l’objectif final est «de veiller à l’amélioration de la tarification des prestations liées à la Covid-19 et à son harmonisation avec les tarifs appliqués dans d’autres cas médicaux».

Trois cliniques privées sanctionnées

Lors de cette même réunion, les commissions techniques d’inspection et de contrôle précitées ont également affirmé que trois cliniquesne respectent par la TNR. Ces dernières, dont les identités demeurent pour l’heure confidentielles, ont été sanctionnées pour «pratiques abusives de surfacturation et pour obligation de chèques de garantie» aux patients souffrants du nouveau coronavirus. Dans son édition du jour, L’Opinion indique que ces structures doivent désormais restituer les sommes indues perçues auprès des victimes de ces violations. Le journal rappelle queces décisions font suite à de nombreuses réunions entre Khalid Aït Taleb, les représentants de l’ANAM et ceux des cliniques privées,portant sur les dépassements des établissements privés de santé. Des dépassements, qui ont été fortement dénoncés par l’opinion publique et par le ministre de tutelle, qui les avait qualifiés «d’illégaux».

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