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Terrible année pour la scène culturelle marocaine. Plusieurs noms qui ont eu une longue carrière dans le théâtre et le cinéma ont tiré leurrévérenceen 2020. À commencer par Touria Jabrane, actrice et ex-ministre de la Culture décédée le 24 août 2020 à Casablanca, puis Abdeljabbar Louzir qui s’est éteint le 2 septembre 2020 dans sa ville natale Marrakech. Autre disparition tragique, celle d’Anouar El Joundi, fils du célèbre acteur Hassan El Joundi,décédé le 15 septembre 2020 à l’âge de 59 ans.
Le dernier en date est Aziz Saad Allah. Décédé le 13 octobre 2020 des suites d’une longue maladie. Avec son épouse Khadija Assad, ils formaientun couple au travail comme dans la vie. Ils sont notamment connus pour avoir jouédans le célèbre téléfilm « Lalla Fatima »diffusé sur 2M en 2004. Toutefois, la carrière de Aziz Saad Allah a commencé bien avant.
Après plusieurs passages au théâtre durant les années 70, le défunt a participé à la série « Hia ou Houa ». Dans les années 80, Aziz Saad Allah part en France, à Paris et décroche un diplôme de metteur en scène. Il prend donc en charge la mise en place des pièces réalisées par la compagnie « Théâtre 80 » qui a pour but principal d’effectuer des tournées ciblantle public marocain expatrié en Europe, au Moyen-Orient ou en Amérique, rapporte Le Matin.
Également acteur pour le cinéma, Aziz tourne depuis mi-années 80, avec à la clé quelques-uns des beaux succès marocains de ces dernières années comme Badis (1990), Les Casablancais (1999) ou encore Number one (2008).
Le défunt aura également été l’un des premiers professionnels à s’intéresser à l’action syndicale. Il a d’ailleurs été l’un des fondateurs du Syndicat national des professionnels du théâtre. Il a également été le premier secrétaire général de ce syndicat connu actuellement sous l’appellation du « Syndicat marocain des professionnels des arts dramatiques ».
Aziz Saad Allah est décédé mardi matin à Bouskoura à l’âge de 70 ans, ses obsèques ont eu lieu au cimetière Chouhada à Casablanca.
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