Temps de lecture : 3 minutes

Accueil / Société / Agriculture : la pluie plus attendue que jamais

Agriculture : la pluie plus attendue que jamais

Temps de lecture : 3 minutes

Gros plan

Temps de lecture : 3 minutes

La campagne agricole 2020-2021 sera lancée dès le mois prochain. Si la superficie destinée à l’exploitation reste suffisante (5,8 millions d’hectares), la pluie aura un grand rôle à jouer dans la réussite de la prochaine saison. Les barrages à usage agricole sont de plus en plus vides. La réserve nationale en eau est actuellement de 6 milliards de m3, contre 7,5 milliards m3 lors la même période de l’année précédente.

Temps de lecture : 3 minutes

«La pluie plus forte que la Covid ?», c’est la question que se pose le journal L’Économiste ce jeudi 24 septembre 2020. Le quotidien revient sur cette campagne agricole 2020-2021 qui démarre dès le mois prochain, et précise que «tout reste suspendu au ciel». En effet, l’issue de la prochaine campagne sera liée aux conditions climatiques à venir. L’année précédente a été catastrophique en termes de pluviométrie. En mai 2020, le cumul pluviométrique s’est établi à 239 mm, ce qui représente une baisse de 31% par rapport à la moyenne des 30 dernières années (348 mm). Un manque affligeant de pluie qui a également eu un impact sur la réserve des barrages à usage agricole. Selon les derniers chiffres, la réserve des barrages se situe aujourd’hui à 6 milliards de m3, contre 7,5 milliards de m3 durant la même période de la campagne écoulée.

La pluviométrie aura donc un véritable impact sur la prochaine campagne agricole, surtout que le pays dispose d’une grande superficie destinée à l’exploitation agricole. Cette dernière devrait atteindre 5,8 millions d’hectares cette année. Dans une déclaration à Médias24, Abdelmoumen Guennouni, ingénieur agronome, a confié que la campagne agricole 2020-2021 commencera dans des conditions très difficiles.

«Après une année de sécheresse, les terres seront très sèches et très dures en profondeur, ce qui rendra les travaux du sol très difficiles, sauf pour les agriculteurs qui ont labouré leurs terrains plus tôt», souligne Guennouni, avant de rappeler que le pays a passé «7 mois sans pluie» et que les agriculteurs en ont véritablement souffert.

Appel à un accompagnement financier

Vu la situation actuelle que vit l’agriculteur, un prêt bancaire ne serait pas de refus. Rachid Benali, premier vice-président de la Confédération marocaine de l’agriculture et du développement rural (Comader), a souligné que «leCrédit Agricole du Maroc est la seule banque qui accompagne les agriculteurs et qui accepte de leur octroyer des crédits». En effet, le Crédit Agricole avait mobilisé une aide de 1,5 milliard de dirhams au profit des agriculteurs afin de faire face à l’impact de la baisse de pluviométrie sur leur activité.

«Le Groupe se mobilise chaque année auprès des agriculteurs, et on espère que les montants déployés cette année seront plus conséquents», souligne Rachid Benali. Rappelons enfin que45% de la population vit de l’agriculture au Maroc. Le secteur est le premier contributeur au PIB national, devant le tourisme et l’industrie.

Laissez-nous vos commentaires

Temps de lecture : 3 minutes

La newsletter qui vous briefe en 5 min

Chaque jour, recevez l’essentiel de l’information pour ne rien rater de l’actualité


Et sur nos réseaux sociaux :

Les universités marocaines vont-elles rompre leurs partenariats avec Israël ?

Les protestations contre les bombardements israéliens à Gaza se multiplient à travers le monde. Chacun à son niveau essaie de manifester son…

Dépénaliser l’avortement au Maroc : une nécessité urgente selon Amnesty International

«Ma vie est brisée : L’urgence de dépénaliser l’avortement au Maroc», c’est l’intitulé d’un récent rapport d’Amnesty International. Il dress…

Classe moyenne : doucement mais sûrement ?

Le rapport de Policy center for the new South (PCNS) est tombé. La classe moyenne semble prendre du galon au Maroc. Loin de l’image qu’on vo…

Myanmar : l’histoire de ces Marocains séquestrés

Attirés par des offres alléchantes, des jeunes ont suivi un itinéraire qui les a conduits de la Malaisie à la Thaïlande, avant d'atteindre M…

AstraZeneca, que devons-nous craindre ? Dr Tayeb Hamdi répond

L’entreprise AstraZeneca a admis que son vaccin pourrait, dans des cas extrêmement rares, entraîner un effet indésirable appelé syndrome thr…

ICF Maroc : un regard exclusif sur l’évolution du coaching professionnel

La Fédération internationale du coaching professionnel (ICF), présente dans plus de 140 pays et regroupant environ 60.000 coachs certifiés à…

Migration : le Maroc, point de départ… et de chute ! (Rapport)

La migration en Afrique n’est pas toujours celle que l’on croit. Elle ne se fait pas que dans un seul sens. Si le Maroc a accueilli bon nomb…

Le CESE trace une voie d’inclusion pour les jeunes NEET Marocains

Dans le cadre d'une récente rencontre dédiée à la présentation des résultats de son avis intitulé "Les jeunes NEET : Quelles perspectives d'…

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée Champs requis marqués avec *

Poster commentaire