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«La pluie plus forte que la Covid ?», c’est la question que se pose le journal L’Économiste ce jeudi 24 septembre 2020. Le quotidien revient sur cette campagne agricole 2020-2021 qui démarre dès le mois prochain, et précise que «tout reste suspendu au ciel». En effet, l’issue de la prochaine campagne sera liée aux conditions climatiques à venir. L’année précédente a été catastrophique en termes de pluviométrie. En mai 2020, le cumul pluviométrique s’est établi à 239 mm, ce qui représente une baisse de 31% par rapport à la moyenne des 30 dernières années (348 mm). Un manque affligeant de pluie qui a également eu un impact sur la réserve des barrages à usage agricole. Selon les derniers chiffres, la réserve des barrages se situe aujourd’hui à 6 milliards de m3, contre 7,5 milliards de m3 durant la même période de la campagne écoulée.
La pluviométrie aura donc un véritable impact sur la prochaine campagne agricole, surtout que le pays dispose d’une grande superficie destinée à l’exploitation agricole. Cette dernière devrait atteindre 5,8 millions d’hectares cette année. Dans une déclaration à Médias24, Abdelmoumen Guennouni, ingénieur agronome, a confié que la campagne agricole 2020-2021 commencera dans des conditions très difficiles.
«Après une année de sécheresse, les terres seront très sèches et très dures en profondeur, ce qui rendra les travaux du sol très difficiles, sauf pour les agriculteurs qui ont labouré leurs terrains plus tôt», souligne Guennouni, avant de rappeler que le pays a passé «7 mois sans pluie» et que les agriculteurs en ont véritablement souffert.
Appel à un accompagnement financier
Vu la situation actuelle que vit l’agriculteur, un prêt bancaire ne serait pas de refus. Rachid Benali, premier vice-président de la Confédération marocaine de l’agriculture et du développement rural (Comader), a souligné que «leCrédit Agricole du Maroc est la seule banque qui accompagne les agriculteurs et qui accepte de leur octroyer des crédits». En effet, le Crédit Agricole avait mobilisé une aide de 1,5 milliard de dirhams au profit des agriculteurs afin de faire face à l’impact de la baisse de pluviométrie sur leur activité.
«Le Groupe se mobilise chaque année auprès des agriculteurs, et on espère que les montants déployés cette année seront plus conséquents», souligne Rachid Benali. Rappelons enfin que45% de la population vit de l’agriculture au Maroc. Le secteur est le premier contributeur au PIB national, devant le tourisme et l’industrie.
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