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Décidément, la pandémie du coronavirus multiplie les dégâts là où elle passe. Le dernier en date est celui de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS). Une étude actuarielle a été élaborée par la CNSS dont les résultats seront examinés le mercredi 30 septembre prochain lors de son Conseil d’administration, rapporte L’Économiste.
Une étude à 3 scénarios : pessimiste, optimiste et scénario central. Dans ce dernier scénario, la branche des pensions devrait enregistrer une réduction importante du solde technique cette année.
Une réduction qui devrait atteindre 1,74 milliard de dirhams, soit 93% du solde initial prévu. Le solde d’exploitation s’établirait quant à lui à 131 millions de dirhams, contre une prévision initiale de 1,87 milliard de dirhams d’excédents, souligne L’Économiste. De son côté, l’octroi du droit à la pension sans contrepartie financière a généré un manque à gagner en termes de cotisations à long terme de 609 millions de dirhams. L’étude recommande «d’agir rapidement pour financer le déficit dû à la crise et procéder à la réforme paramétrique, afin de continuer à honorer les engagements pris».
Par ailleurs, le quotidien arabophone Assabah souligne, dans son édition du 23 septembre 2020, que la baisse du taux directeur de Bank Al Maghrib (de 2 à 1,5%) a eu un impact négatif sur les réserves de la CNSS. Le taux de rémunération des fonds déposés par la CNSS auprès de la Caisse de dépôt et de gestion (CDG) pour l’année 2019 a été revu à la baisse. Il est passé à 3,78% contre 4,07% pour 2018, ce qui a engendré une perte de 171 millions de dirhams pour la CNSS.
Une baisse des salariés déclarés et du nombre d’entreprises affiliées
Depuis le mois d’avril 2020, la CNSS a enregistré une forte baisse des affiliations d’entreprises. Ces dernières ont chuté de 44% en avril 2020 par rapport à la même période de l’année dernière passant ainsi de 164000 à 91000 entreprises. Pareil, le nombre de salariés déclarés à la CNSS a également reculé (1,6 million en avril 2020 contre 2,4 millions de salariés en avril 2019). Le manque à gagner en termes de cotisations est estimé à 4,4 milliards de dirhams.
Afin de pouvoir équilibrer la balance, créer de l’emploi et formaliser l’informel, Najib Mikou, consultant en prospective et études stratégiques, fait quelques propositions. À commencer par la réduction de façon significative des charges sociales patronales, jugées très élevées en valeur relative par rapport à d’autres pays, rapporte le consultant au journal L’Opinion. Aussi, pour pallier la baisse des recettes de la CNSS, Najib Mikou préconise de surtaxer les produits de luxe, les terrains passés en zone urbaine ou périurbaine, et les successions supérieures à 10 millions de dirhams. Le consultant pense qu’en cas d’adoption de cette stratégie, la CNSS pourrait voir rapidement ses résultats s’améliorer.
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