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Le ministère de l’Intérieur tente de lister la meilleure méthodologie à adopter pour les prochaines élections de 2021. Après plusieurs réunions avec les partis politiques qui ont commencé au tout début de l’année 2020, Abdelouafi Laftit, ministre de l’Intérieur a proposé aux patrons de partis de se rencontrer et trouver un consensus avant le passage au processus d’adoption des lois électorales au Parlement.
Aujourd’hui, plusieurs points divisent les partis. Parmi ces points, la question des élections regroupées. Si l’idée a été bien accueillie par l’Istiqlal, le PAM, le PPS et l’USFP, le PJD préfère quant à lui que les élections soient séparées. En effet, le parti de la lampe souhaite que les élections communales et législatives soient organisées en deux périodes différentes, rapporte le quotidien L’Économiste dans son édition du mardi 22 septembre 2020.
Par ailleurs, la problématique du seuil électoral est toujours d’actualité. Les partis d’opposition réclament d’unifier le seuil à 3% au lieu du maintien des 6%. L’Intérieur n’a pas encore tranché sur ce point et préfère donner du temps aux partis pour se concerter.
Changement dujour de vote?
Organisé habituellement vendredi, le jour du scrutin pourrait également connaître un changement. Les partis politiques voudraient pour la plupart changer le jour de vote. D’après l’Économiste, certains responsables politiques accusent le PJD de profiter de la prière du vendredi pour influencer indirectement les fidèles à voter pour lui.
Enfin concernant la présence féminine au Parlement, les partis appellent à une représentation renforcée de la gente féminine. Le nombre de sièges réservés à la gente féminine pourrait donc être revu à la hausse.
La liste des jeunes pourrait intégrer les compétences partisanes
Autre sujet qui fait polémique à l’aube des élections de 2021, la liste des jeunes. Le PJD veut rester sur la stratégie actuelle avec un total de 90 sièges (60 pour les femmes et 30 pour les jeunes), tandis que l’opposition souhaite que le nombre de sièges soit augmenté. L’opposition souhaite également ajouter les « compétences partisanes »à cette liste.
L’opposition voit en cette démarche une manière d’inclure les jeunes qui ne disposent pas d’assise populaire et qui voient leurs chances de se faire élire par suffrage direct totalement anéanties, rapporte Aujourd’hui le Maroc dans son édition de ce mardi. Une chose est sûre, si les partis politiques ne trouvent pas de solutions consensuelles à ces différents points, l’intérieur sera amené à trancher.
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