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Covid-19 : quels moyens pour lutter contre la pandémie ?

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En seulement une semaine, le Maroc a enregistré 10000 nouvelles contaminations au coronavirus, pour atteindre le dimanche 20 septembre 101743 cas. À Casablanca, ville la plus touchée par la Covid-19, l’Institut Pasteur fait face, depuis trois semaines, à une rupture de stock des réactifs et des fournitures nécessaires au test PCR. De son côté, Tanger se prépare pour l’ouverture imminente de son Centre hospitalier universitaire (CHU), qui a mobilisé une enveloppe globale de plus de 2 milliards de dirhams (DH).

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Les 100000 contaminations au coronavirus ont été dépassées ce dimanche 20 septembre au Maroc. En effet, le pays a enregistré pendant la semaine écoulée près de 10000 nouveaux cas, dont 1927 pendant les dernières 24 heures. Le bilan épidémiologique du Royaume fait désormais état de 1830 décès (avec un taux de létalité de 1,8%) et80732 guérisons (avec un taux de rémission de79,35%). Le ministère de la Santé a ajouté que sur les 19181 patients actuellement sous traitement au niveau national, 279 sont admis dans les unités de réanimation et de soins intensifs, dont 39 sous intubation, indique Médias24.

Rupture de stock à l’Institut Pasteur à Casablanca

L’explosion des infections à la Covid-19 a principalement concerné Casablanca. Dans sa livraison du jour, Al Ahdath Al Maghribia déplore qu’alors que la capitale économique est ravagée par la pandémie, «l’Institut Pasteur souffre, depuis trois semaines, d’une grave rupture de stock deréactifs et defournitures nécessairesau dépistage». Le journal explique qu’en raison de l’autorisation des laboratoires privés à effectuer les tests de dépistage, la demande de ces produits a considérablement augmenté. Outre l’épuisement des kits de tests PCR, le personnel soignant de la ville dénonce une pénurie «de gants et de masques professionnels, suite à la hausse du nombre de contaminations» ainsi qu’une rupture de stock des médicaments utilisés dans le traitement du nouveau coronavirus.

La même source estime que ces pénuries viennent contredire les déclarations de Khalid Aït Taleb, ministre de la Santé.Ce dernier a affirmé la semaine dernière devant les parlementaires que le stock national actuel de médicaments et de kits de dépistageest suffisant pour couvrir les besoins du pays dans les prochains mois.

Ouverture imminente du CHU de Tanger

Contrairement à Casablanca, Tanger a vu la progression de la pandémie ralentir sur son territoire, mais pas avant d’avoir provoqué un chaos au niveau de ses structures sanitaires. Cependant, la ville du détroit va bientôt ouvrir les portes de son propre Centre hospitalier universitaire (CHU), le premier dans toute sa région. D’après L’Économiste, «le rythme d’exécution de ce chantier s’est nettement accéléré depuis l’entrée en scène de la Covid-19». Ce CHU, rapporte le quotidien, offrira une capacité de 800 lits pour différentes spécialités, ainsi qu’un bloc opératoire comportant 15 salles et une aile dédiée aux grands brûlés. Aussi, seront mis à sa disposition un laboratoire central, une unité de télémédecine en plus de différents services de formation en relation avec la Faculté de médecine de Tanger. Le journal rappelle enfin que le CHU de Tanger a nécessité la mobilisation d’une enveloppe globale de 2,33 milliards de dirhams, qui a été injectée par le Fonds Qatari pour le développement.

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