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Immobilier : plusieurs réformes demandées pour la relance du secteur

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La Fédération nationale de la promotion immobilière (FNPI) a tenu une conférence de presse jeudi dernier afin d’exposer les principaux axes de relance du secteur immobilier au Maroc. Le coronavirus a eu un grand impact sur l’activité immobilière, les professionnels évoquent une baisse de 65% du chiffre d’affaires. Un pourcentage conséquent quand on sait que le secteur représente près de 7% du PIB et emploie plus d’un million de personnes. Les professionnels du secteur restent toutefois confiants quant à la reprise du secteur dans les 5 prochaines années.

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Quel avenir pour l’immobilier au Maroc ? Malgré la crise de la Covid-19 et ses répercussions sur l’activité, les professionnels du secteur se montrent tout de même optimistes quant à une relance du secteur. Selon ces derniers, l’immobilier peut jouer un rôle de catalyseur dans la relance de l’économie nationale, rapporte le quotidien Les Inspirations Éco dans son édition du lundi 21 septembre 2020.

Trois chantiers majeurs identifiés

La Fédération nationale des promoteursimmobiliers(FNPI) a livré un ensemble de propositions pourenfinsortir le secteur de sa tourmente. À commencer par une révision de l’arsenal juridique. La FNPI considère que la loi 25-90 relative aux lotissements, groupes d’habitations et morcellements en vigueur depuis juin 1992 n’est plus adaptée à la situation actuelle du secteur. Précisément l’article 11 sur la durée de validité (3 ans) de l’autorisation de lotir. Une durée jugée trop courte par les promoteurs et qui ne correspond plus à la réalité actuelle des choses, rapporte Aujourd’hui le Maroc dans son édition de ce lundi 21 septembre 2020. Les promoteurs estiment que la taille des lotissements qu’on construit aujourd’hui est plus conséquente, ce qui nécessite une duréeplus importante pour la réalisation du projet.

La FNPI appelle également à une révision de la loi 66-12 sur le contrôle et la répression des infractions dans la construction et l’urbanisme. Selon la fédération, cette loi «renforce le caractère coercitif des sanctions pécuniaires voire privatives de liberté et est en déphasage avec la réalité du terrain». Aussi, la FNPI réclame la nécessité de mettre à jour la loi 107-12 en date du 3 février 2016 relative à la vente d’immeubles en l’état futur d’achèvement (VEFA) dans un sens qui renforce encore plus les droits des acquéreurs, indique Le Matin.

Sur le plan administratif, la FNPI réclame, d’une part, la facilitation et la simplification des procédures de délivrancedes autorisations, et de l’autre, une accélération des phases de réception des permis d’habiter, des certificats de conformité… etc. La Fédération demande également à ce que les plateformes digitales soient perfectionnées, notamment le site « Rokhas.ma », qui, selon Taoufik Kamil, président de la FNPI «ne donne pas satisfaction à ce jour sur le terrain».

Un taux d’intérêtbancaire ne dépassant pas 3%

Enfin, concernant le levier financier, la Fédération a faitle point sur la levée des obstacles au financement bancaire des clients à travers un taux d’intérêt bancaire en faveur du client-acquéreur. Les promoteurs réclament que les taux d’intérêt bancaires soient davantage en faveur du client-acquéreur et demandent à ce qu’il ne dépasse pas les 3%. En outre, la FNPI réclame une facilitation des procédures d’obtention du crédit et que les taux de taxes immobilières liées à l’acquisition de la propriété soient réduits.

Pour rappel, le secteur de l’immobilier a été sévèrement impacté par la crise du coronavirus. D’après les dernières statistiques, le chiffre d’affaires du secteur a accusé une baisse de 65%. De quoi donner un sacré coup à l’économie nationale qui repose principalement sur l’immobilier (6,8% du PIB et27% des recettes TVA).

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