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Le ministre de la Santé Khalid Aït Taleb a enfin décidé d’élargir ledépistage au sein des laboratoires privés au Maroc. Une circulaire diffusée le vendredi 11 septembre établit un nouveau cahier des charges que les laboratoires privés sont tenus de respecter pour la réalisation du diagnostic de la pandémie de la Covid-19.
Ainsi, 18 laboratoires privés sont désormais opérationnels pour effectuer les tests de dépistage. Ces laboratoires sont situés dans les villes de Casablanca, Mohammedia, El Jadida, Tétouan, Tanger, Fès, Meknès, Rabat, Témara et Agadir. 8 des 18 laboratoires se trouventdans la région de Casablanca-Settat.
L’élargissement des tests dans les laboratoires privés a longtemps été recommandé par les professionnels de la santé. «On ne peut s’empêcher de rappeler que si ces décisions avaient été prises il y a un mois ou deux comme le demandaient plusieurs sociétés savantes, la situation épidémiologique aurait certainement été meilleure», souligne le site d’information Médias24.
Délai de la remise des résultats réduit à 24 heures
Parmi les nouveautés de ce récent cahier des charges du ministère de la Santé, l’élargissement de la listedes bénéficiaires qui compte désormais : les voyageurs, les étudiants, le personnel des entreprises et des administrations…etc., mais surtout la réduction de la durée des résultats. Le ministère insiste dans sa circulaire pour que ces derniers soient rendus dans un délai maximal de 24 heures après le prélèvement, au lieu de 48 heures. Un défi de taille selon Médias24 qui souligne que de «nombreux abus ont été constatés dans ce sens». D’après la même source, les laboratoires ont été débordés de cas devant être dépistés, ce qui a retardé la durée de remise des résultats à 4 jours parfois. Une durée jugée trop longue par une source à la délégation du ministère de la Santé de la région Casablanca-Settat :«C’est inacceptable qu’un laboratoire privé retarde la remise des résultats au-delà des 48 heures. Même dans le public on arrive désormais à respecter les 24 heures. Nous sommes en présence d’une maladie fortement transmissible et tout retard peut avoir de graves conséquences».
Fin de la polémique pour certains laboratoires
La révision du cahier des charges met un terme à la polémique concernant les dépistages au sein de quelques laboratoires. L’Économiste rapporte que dans certaines villes, comme Fès et Meknès, des laboratoires avaient investi entre 1 et 3 millions de DH dans les installations de la PCR avant d’être priés par les autorités locales d’arrêter touteopérationde dépistage.
Une décision qui n’a pas été du goût des propriétaires de laboratoires privés, surtout que ces derniers avaient reçu une approbation de procéder à ces dépistages de la part de l’Institut national d’hygiène (INH) qui relève du ministère de tutelle, rappelle l’Économiste. Affaire désormais close.
Ci-dessous, l’ensemble des 18 laboratoires privés autorisés par le ministère de la Santé à effectuer des dépistages :
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