Temps de lecture : 3 minutes
Temps de lecture : 3 minutes
Temps de lecture : 3 minutes
Les besoins de liquidité sont de plus en plus fréquents du côté des banques. La crise sanitaire liée à la pandémie de la Covid-19 y est pour beaucoup. En effet, depuis le mois de mai, les besoins sont en hausse permanente (96,5 milliards de dirhams en mai, 100,4 milliards de dirhams en juin et 102,7 milliards de dirhams en juillet), rapporte le quotidien Le Matin dans son édition du mercredi 9 septembre 2020. Par conséquent, la banque centrale continue d’injecter des liquidités dans les établissements bancaires, ces dernières ont atteint 111,8 milliards de dirhams en juillet 2020 (contre 105,4 milliards en juin et 97,9 milliards en mai).
Aïd Al Adha, parmi les raisons du besoin enliquidités
Selon des analystes de la Direction des études et des prévisions financières, cette évolution est particulièrement due à la hausse de la circulation fiduciaire à la veille del’Aïd Al-Adha, rapporte ÉcoActu. Une grande quantité de cash a été retirée des différentes institutions bancaires durant la période de Aïd Al Adha afin de subvenir aux besoins religieux de sacrifice.
Autre raison de ce manque de liquidités, la récession économique. Plusieurs grandes institutions nationales et internationales prévoient une grande récession économique pour le Maroc en 2020. Le Haut commissariat au plan (HCP)s’attend à une récession économique de 5,8%, la banque mondiale (4%), et la banque africaine de développement (4,5%).
«En pareilles circonstances d’incertitude continue, il y a un grand manque de confiance qui s’installe chez les acteurs économiques qui préfèrent attendre d’y voir plus clair pour investir», souligne l’économiste Mehdi Fakir dans une déclaration accordée à Les Inspirations Éco. D’après ce dernier, ce manque de liquidité risque de s’accentuer d’ici fin 2020 et même au-delà de cette période. L’économiste estime que pour respecter les exigences imposées en matière de réserves obligataires et de solvabilité, les banques n’auront pas d’autres choix pour combler leur déficit en liquidité que de «netraiter que les dossiers qui bénéficient de la garantie de l’État, et se lancer dans le recouvrement de créances».
Autre tracas auquel font face les banques, la hausse des crédits impayés. D’après Médias24, les impayés bancaires passeront de 70 milliards en 2019 à plus de 130 milliards de dirhams à fin 2020, ce qui représente une hausse de plus 85% en une année. Affligeant !
Temps de lecture : 3 minutes
Industrie X.0 : préparer le Maroc pour le futur de la technologieDepuis la première révolution industrielle, où le charbon et la vapeur offraient un avantage compétitif, la technologie a constamment transf… |
La SGMB sous le giron de Saham : «rien ne change pour le client»Le 12 avril, le groupe Saham annonce l'acquisition de la Société générale marocaine des banques (SGMB), propriété du groupe français Société… |
Salaire moyen : le Maroc est-il compétitif ?Selon une étude récente de Ceoworld, le Maroc serait bien placé dans le classement des salaires moyens. Il serait premier africain, 6ème pay… |
HCP : une croissance solide face à une inflation en reculDans sa dernière note de conjoncture, le Haut-Commissariat au Plan (HCP) offre une perspective détaillée et analytique de l'économie nationa… |
Le Maroc compte sur ses importations de céréales pour combler la production nationaleLe communiqué officiel de Bank Al-Maghrib, du 19 mars dernier, peint un tableau sombre sur les perspectives agricoles du pays. L'institution… |
Cannabis thérapeutique : pourquoi le Maroc a sa place de leader ?Et c’est parti pour un tour. Longuement en discussion, le projet de loi a été voté, et en 2021 le cannabis à visée pharmaceutique peut désor… |
Les banques françaises se retirent du continent laissant place à l’essor des banques marocainesDans un climat de spéculation croissante, la Société Générale semble prête à céder sa place historique au Maroc, une décision qui pourrait r… |
Pêche et aquaculture en UE : le Maroc sur le podium des fournisseursLes exportations marocaines de produits de la pêche et de l'aquaculture vers l'Union européenne (UE) occupent une place de premier plan. Et … |