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Un peu partout dans le monde, le comportement des ménages est le même suite à la crise économique provoquée par la pandémie du coronavirus. Leur consommation a significativement ralenti voire baisser dans de nombreuses économies sur fond de montée du chômage et de crainte d’une deuxième vague d’infection. Au Maroc, la période du confinement a été marquée par la destruction de 589000 emplois contre une création annuelle moyenne de 64000 postes au cours des trois dernières années. Il faut noter que 529000 pertes d’emploi ont été enregistrées en milieu rural en raison de la sécheresse. C’est donc un double choc auquel l’économie est confrontée.
La situation sanitaire en toile de fond
Sur le plan sanitaire, les infections sont reparties à la hausse comme dans plusieurs pays après la levée du confinement et le redémarrage progressif de la production. Le gouvernement a pris de nouvelles mesures concernant la ville de Casablanca notamment. Tout ceci affecte la consommation des ménages même si l’impact aurait pu être plus important. «Les mesures de soutien au pouvoir d’achat prises par les pouvoirs publics auraient permis d’absorber partiellement les implications néfastes de la crise sanitaire sur la consommation des ménages et les entreprises en difficulté ainsi que leurs employés», relève la Direction des études et prévisions financières (DEPF).
Une confiance au plus bas
En volume, la consommation des ménages se serait repliée de 6,7%, en variation annuelle, au lieu de +1,4% au trimestre précédent selon le HCP. Ceci est le résultat du repli des revenus des ménages et de leur pouvoir d’achat. La dernière enquête de conjoncture révèle une dégradation de 10,1 points de l’indice de confiance des ménages par rapport au premier trimestre 2020, soit son niveau le plus bas depuis le début de l’enquête en 2008. Cette baisse de la demande concerne, particulièrement, les dépenses des ménages en biens durables et manufacturés, notamment celles des équipements ménagers, ainsi que celles de l’habillement, du transport, de la restauration et des loisirs. À l’inverse, les dépenses en biens alimentaires et agricoles ont conservé leur rythme de croissance tendanciel positif.
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