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L’une après l’autre, les banques dévoilent leurs résultats semestriels et le coût du risque s’est, comme attendu, significativement dégradé. Les derniers en date sont ceux de la BMCI dont le coût du risque est passé de 175 millions de DH au 1er semestre 2019 à 494 millions de DH à fin juin 2020.
Les banques attentives au défaut de crédit
La dégradation de l’environnement économique due au coronavirus a fait bondir les créances en souffrance. Son évolution au cours des prochains mois dépendra de la rapidité de la reprise économique. Àfin juillet, les impayés des clients des banques ont progressé de 14,2% sur un an à 77 milliards de DH. Sur sept mois, la hausse est de 10,3%. Par catégorie, les créances en souffrance des entreprises non financières ont augmenté de 12,2% sur un an et 9% sur sept mois à 43,7 milliards de DH. Pour les ménages, les crédits non performants s’élèvent à 32,7 milliards de DH à fin juillet en hausse de 17,1% sur un an et 12,4% depuis janvier.
En juin, le secteur bancaire a été soumis à un stress test macroéconomique. Les résultats révèlent une hausse importante des créances en souffrance des banques en 2020 et 2021. Pour cette année, le taux de défaut devrait se dégrader de 2,3 points pour s’établir à 9,9%. Bank Al-Maghrib prévoit un taux de défaut moyen de 10,8% en 2021.
L’encours de crédit toujours en augmentation
À fin juillet, l’encours des crédits distribués a totalisé 946 milliards de DH en hausse de 5,8% sur un an et 3,2% sur sept mois. Les crédits à la trésorerie sont le moteur de la croissance avec les décaissements pour aider les entreprises à traverser la crise. L’encours des prêts destinés aux entreprises non financières a augmenté de 13% sur un an et de 11,7% depuis janvier à 176 milliards de DH.
Certains ménages ont aussi pu bénéficier de facilités auprès de leurs banques pour faire face aux effets de la crise sur leur situation financière. Les découverts ont ainsi augmenté de 10% depuis le début de l’année. Au niveau du crédit à l’équipement, l’encours a limité sa hausse à 0,5% sur sept mois. Idem pour le crédit immobilier qui a été fortement impacté durant la période de confinement. L’encours des prêts à l’habitat n’a progressé que de 0,5% depuis le début de l’année et de 2,1% sur un an. L’activité la plus touchée est le crédit à la consommation puisque l’encours est en baisse de 2,7% sur sept mois et 1,8% sur un an.
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