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Blanchi par le comité d’éthique après une enquête sur de présumés actes de corruption, Akinwumi Adesina, président sortant de la Banque africaine de développement (BAD) brigue un nouveau mandat de cinq ans à la tête de l’institution. Le banquier de 60 ans, ancien ministre de l’Agriculture du Nigéria, est le seul candidat aux élections.
Des assemblées annuelles sous fond de Covid-19
L’élection du nouveau président de la BAD figure à l’ordre du jour des assemblées annuelles de l’institution qui s’ouvrejeudi 27 août à Abidjan. Les gouverneurs de la Banque sont généralement des ministres des Finances et de l’Économie ou des gouverneurs de Banque centrale des 54 pays membres de la région Afrique et des 27 pays membres issus d’autres régions du monde. Compte tenu des circonstances exceptionnelles liées à la pandémie du coronavirus, les assemblées se tiendront en mode virtuel.
L’Afrique a enregistré plus d’un million de cas de contamination. La pandémie a durement frappé les économies de la région après la chute des prix des produits de base et les mesures de confinement imposées par les gouvernements ayant entraîné la fermeture des frontières de nombreux pays du continent.
Un soutien de poids pour le Maroc
Face à la crise provoquée par la pandémie, la BAD a constitué un fonds de 10 milliards de dollars pour soutenir les initiatives souveraines et non souveraines en Afrique. Au 20 août, 2,29 milliards de dollars avaient été approuvés pour les pays membres de la Banque. En outre, 1,86 milliard de dollars ont été décaissés en faveur des pays membres du Fonds africain de développement. Le Maroc notamment a bénéficié d’un prêt de 264 millions d’euros pour lutter contre les impacts de la pandémie. La BAD est l’un des principaux bailleurs de fonds du Maroc. Les opérations depuis le début de l’année portent sur un montant de plus de 1 milliard de dollars. L’exposition globale de la BAD au Maroc dépasse 10 milliards de dollars.
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