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Ce lundi 17 août, le ministère de l’Économie et des Finances a publié le rapport trimestriel sur l’exécution de la loi de finances. Ce document a révélé qu’à la fin du mois de juin, l’exécution du projet de Loi de Finances montre un déficit budgétaire de 28,8 milliards de dirhams (MMDH). Cet excédent des charges sur les ressources provient des ressources ordinaires (203,1 milliards de dirhams, hors encaissements de prêts) et des charges (231,8 milliards de dirhams, hors amortissement de la dette).
«Compte tenu de recettes d’emprunts de 53,4 MMDH et d’amortissements de la dette de 30,4 MMDH, l’exécution de la Loi de Finances dégage un excédent des charges sur les ressources de 5,8 MMDH», lit-on dans le rapport.
Lesressources
Le rapport a également montré qu’à partir du premier semestre 2020, les ressources du Maroc ont atteint 256,5 milliards de dirhams, ce qui représente 56,2% des prévisions du projet de loi. Les ressources globales de l’État comprennent 125,5 milliards de dirhams de recettes ordinaires, soit 48,9% des ressources globales. Ce chiffre correspond à 48,8% des prévisions de la facture de finances du Maroc. En outre, les encaissements de prêts à moyen et long terme ont atteint 53,4 milliards de dirhams. Cela représente 54,9% des prévisions du projet de la Loi de Finances du Maroc. Les ressources de l’État comprennent également des comptes spéciaux du Trésor (CST) d’un montant de 76,8 milliards de dirhams. Cela représente 76,6% des perspectives du projet de la Loi de Finances. Enfin, les revenus des services publics gérés de manière autonome (SEGMA) ont atteint 813 millions de dirhams, soit 0,3% des ressources globales de l’État. Cela correspond à 36,3% des prévisions du projet de Loi de Finances.
Lescharges
En ce qui concerne les charges de l’État, ses prévisions ont été réalisées à hauteur de 262,3 milliards de dirhams, soit 52,6%. Les dépenses ordinaires du budget général, qui représentent 48,1% des charges totales, ont été réalisées à hauteur de 50,4%, soit 126,3 milliards de dirhams. Les charges de l’État comprennent également les dépenses d’investissement, qui s’élèvent à 36,3 milliards de dirhams. Cela représente 13,8% du total des charges à fin juin 2020, et 46,4% des perspectives du projet de loi de finances du Maroc. Parallèlement, les dépenses CST ont atteint 68,7 milliards de dirhams, soit 26,2% des charges globales, et 68,7% des perspectives de la facture. Enfin, les remboursements de dette se sont élevés à 30,4 milliards de dirhams pour couvrir 11,6% du total des charges, soit 45,1% de la facture de finances prévue.
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