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La stratégie Brexit de May échoue et son mandat se ternit davantage

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La dernière manœuvre Brexit de la Première ministre britannique Theresa May a échoué ce mercredi, quelques heures à peine après son offre de vote pour un deuxième référendum, et toute tentative de conclure des accords commerciaux plus stricts a été un échec auprès des parlementaires d’opposition et de plusieurs membres de son propre parti.

« La deuxième lecture proposée du WAB est clairement vouée à l’échec, donc il ne sert à rien de perdre plus de temps pour essayer désespérément de sauver la Première ministre. Elle doit partir », a déclaré à Reuters, Andrew Bridgen, un législateur conservateur.

« Il est maintenant clair que l’écrasante majorité du parti parlementaire, du parti volontaire et de l’électorat sont d’accord. Elle doit quitter son poste ».

Il est l’un des nombreux conservateurs à rejeter l’accord, qui a poussé d’autres prétendants à la direction à remplacer May pour s’opposer à son projet. Boris Johnson, le favori des conservateurs pour la succession au poste de Premier ministre britannique, a déclaré qu’il ne voterait pas à la faveur de la proposition.

Davantage de législateurs conservateurs ont remis des lettres au Comité de 1922, un groupe conservateur qui peut élire ou renverser des dirigeants de parti, pour exiger un vote de non-confiance contre May, dont la stratégie pour quitter l’UE est tombée à l’eau.

Plusieurs législateurs, dont Keir Starmer, le chef politique du parti travailliste du Brexit, ont déclaré qu’il ne servait à rien de tenir le vote sur son projet de loi, dont la plupart ont convenu qu’il n’avait aucune chance d’être adopté par le parlement qui est profondément divisé à ce sujet.

L’impasse dans laquelle se trouve Londres signifie que l’on ne sait pas comment, quand ou même si la Grande-Bretagne va quitter le club européen qu’elle a rejoint en 1973. La date limite du départ est fixée au 31 octobre.

La crise dévastatrice que traverse la Grande-Bretagne au sujet du Brexit a déconcerté les alliés comme les ennemis. L’impasse londonienne place la cinquième économie mondiale dans une situation où les options sont multiples : sortir avec un accord pour faciliter la transition, sortir sans transaction, une nouvelle élection ou un second référendum.

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