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La nouvelle génération de la carte nationale d’identité électronique (CNIE) est désormais effective. Cette dernière est entrée en vigueur jeudi dernier après son adoption et sa publication au Bulletin officiel. Elle est présentée comme une carte dotée d’éléments de sécurité qui empêchent sa falsification grâce à un code PIN propre à chaque citoyen. Contrairement à la carte d’identité nationale biométrique obligatoire à l’âge de 18 ans, la CNIE est délivrée dès l’âge de 16 ans, et dés l’âge de 12 ans sur demande du représentant légal du mineur, rapporte le quotidien Le Matin dans son édition du lundi 17 août 2020.
Dans ce cadre, la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) a mis à la disposition des citoyens un portail électronique www.cnie.ma, pour remplir un formulaire de pré-demande, prendre rendez-vous et suivre les démarches d’obtention de leur carte.
Le journal Les Inspirations Éco souhaite, dans son éditorial du lundi 17 août 2020, que les déceptions et les erreurs du passé liées à la carte d’identité biométrique soient évitées. «On se rappelle encore l’armada d’atouts que l’on nous avait présentée au moment de la mise en place de la carte d’identité biométrique. Nous avions tous cru que celle-ci sonnerait le glas des lourdes et archaïques procédures des services d’état civil. Il n’en fut rien… L’expérience du biométrique s’est, en fin de compte, résumée à des millions de dirhams déboursés sans que les Marocains ne profitent réellement des avantages de la biométrie». Le quotidien appelle à terme à ce que la CNIE puisse remplacer les formalités administratives «inutiles, voire aberrantes» et juge que c’est «uniquement dans ce cas que les deniers publics mobilisés pour ce chantier seraient pleinement amorti»
Carte discriminatoire selon une ONG féminine
Mis à part les atouts et les qualités de la carte nationale d’identité électronique, cette dernière n’a pas échappé aux critiques, notamment de la part de la gente féminine. L’Association démocratique des femmes du Maroc (ADFM) a publié un communiqué, samedi dernier, dans lequel elle pointe ouvertement une «discrimination directe et explicite à l’égard des femmes», rapporte Yabiladi. L’ONG précise que «le dernier paragraphe de l’article 4 de la loi 04.20 traitant de la possibilité de faire figurer le statut matrimonial ne concerne que les femmes et dispense les hommes à moins qu’ils ne soient veufs». L’association indique que cet article permet l’éventualité d’intégrer dans la CINE, l’expression optionnelle « épouse », « veuve », ou « veuf » tout en omettant de citer le substantif « époux ».
L’ONG juge que ces choix renforcent les inégalités hommes-femmes,favorise la polygamie et rappelleque l’article 19 de la constitution prévoit l’égalité dans tous les droits entre les femmes et les hommes. «L’ajout d’épouseet non d’épouxdans les informations demandées, fait clairement la distinction entre les citoyens et les citoyennes, promeut une société patriarcale et consolide le concept de tutelle», estime l’ADFM.
L’association a appelé enfin à une révision de la loi afin «que les femmes ne soient pas obligées de confirmer leur statut matrimonial, et leur éviter en même temps, les lourdes démarches administratives pour obtenir le droit de disposer de la CINE en tant que citoyennes à part entière», précise le communiqué.
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