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Enseignement : trois scénarios pour la reprise en septembre

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À moins de quatre semaines du début de l’année scolaire 2020/2021, le ministère de l’Éducation nationale, de la Formation professionnelle, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique n’a toujours pas tranché sur la formule à adopter. Il faut dire que la hausse des cas de contaminations enregistrés cette semaine dans le pays a chamboulé les prévisions ministérielles. Trois scénarios sont actuellement à l’étude.

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Quelle stratégie pour la prochaine rentrée scolaire ? Une grande question qui n’a toujours pas trouvé de réponses à moins de 4 semaines de la date annoncée pour la reprise, le 2 septembre 2020. Selon plusieurs sources médiatiques, trois scénarios seraient à l’étude : une rentrée classique, une prolongation des cours à distance où une alternance entre présences en classe et cours à distance.

Said Amzazi, ministre de l’Éducation nationale, de la Formation professionnelle, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, avait déclaré lors d’une intervention au Parlement que ce mois de septembre serait dédié aux cours de rattrapage et au soutien afin de renforcer les acquis des élèves étant donné que le 3e trimestre de l’année scolaire précédente s’est déroulé dans des conditions difficiles. L’introduction de l’enseignement à distance a été une découverte et une nouvelle pratique à laquelle les étudiants n’étaient pas totalement initiés.

Le site de Challenge estime que «le fait que le ministère de l’Éducation ait reconnu lui-même les difficultés liées aux cours à distance ou en ligne devrait éliminer ipso facto le scénario des cours à distance dès la rentrée. À moins d’une grande catastrophe, matérialisée par une explosion incontrôlée des cas de contamination». D’un autre côté, le scénario d’une rentrée classique est également éloigné, car il est difficile de prendre le risque d’une reprise «normale» des études alors que la situation sanitaire n’est pas encore rassurante.

Le scénario d’une alternance (cours en classe-cours à distance) est envisageable. Il serait même le «moins dur à adopter parmi tous les scénarios», d’après Mohamed El Khomsi, professeur universitaire à la faculté Sidi Mohamed Benabdellah de Fès. Dans une déclaration accordée à Challenge, ce dernier assure que ce scénario est le plus probable à condition de trouver rapidement des solutions à ses contraintes. Parmi les difficultés citées par le professeur, la difficulté du respect de la distanciation sociale quand la classe est surchargée, la gestion des volumes horaires et la pénurie des enseignants pouvant assurer les cours en cas d’élargissement du nombre de classes.

Le privé nesupportera pasun scénario de cours à distance

Très impacté par la crise sanitaire du Covid-19 durant le troisième trimestre de l’année scolaire 2019/2020, le secteur privé pourrait vivre un scénario cauchemardesque si la pratique d’enseignement à distance se prolonge pour la prochaine rentrée. Dans ce cas de figure, le bras de fer qui a lié les parents d’élèves aux directeurs d’écoles concernant les frais de scolarité des mois d’avril, mai et juin 2020 pourrait s’envenimer. De nombreuses écoles ont déclaré ne pas pouvoir survivre à une nouvelle année scolaire dans de telles conditions.

Le quotidien Aujourd’hui le Maroc rapporte dans son édition du jeudi 6 août 2020 que si aucune décision n’est prise, ce scénario « extrême »sera adopté, mais «uniquement dans les villes ou quartiers déclarés comme des foyers de contagion à grande échelle par les autorités sanitaires». En tout cas, quelle que soit la décision prise, le ministère de l’Éducation nationale devra la communiquer, et vite, car le temps presse et l’heure de la rentrée va bientôt sonner.

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