Selon le quotidien Al Massae daté du mardi 21 mai, les étudiants de sept facultés de médecine, ainsi que les étudiants en dentaire et en pharmacie ont voté (à 90% dans certaines facultés) dimanche dernier, le maintien du boycott des cours et des examens.
Suite à plusieurs réunions entre la coordination nationale des étudiants en médecine et les représentants des deux ministères de tutelle, les futurs médecins jugent que l'accord proposé ne présente pas d'actions concrètes qui résoudraient les problèmes à l'origine des grèves.
Pour rappel, les étudiants rejettent plusieurs articles du projet de loi 51.17, en particulier les articles 45 et 48 qui selon eux menacent la gratuité de l'enseignement.
Par ailleurs, lors de la séance de questions orales tenue ce lundi à la chambre des représentants, Said Amzazi à indiqué que "le gouvernement, représenté par les ministères de l'Enseignement supérieur et de la Santé a pris acte de 16 revendications d'étudiants en médecine notamment relatives aux stages hospitaliers et cliniques".
Ce dernier a cependant qualifié d'illégitimes certaines revendications émises par les étudiants appelant entre autres à dissocier les secteurs public et privé et à la non-intégration des étudiants du privé dans les examens d'internat et de résidanat.
Réparties sur les sept facultés de médecine, médecine dentaire et de pharmacie du Royaume, les futures blouses blanches demeurent pour leur part debout pour faire valoir leurs droits.