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Décidée l’année dernière, une augmentation de 5% du SMIG devrait intervenir cette année en juillet, la deuxième d’une hausse globale de 10%. Cependant, les conditions économiques et les perspectives qui ont servi de base à cette revalorisation ont fortement évolué. Entre temps, la pandémie du coronavirus a surgi avec les dégâts dans le tissu des entreprises et par ricochet sur l’emploi. Plusieurs pans de l’économie ont été lourdement affectés avec des réductions d’activités voire des fermetures de nombreuses entreprises.
Le gouvernement a pris plusieurs mesures pour atténuer l’impact de l’épidémie. Néanmoins, selon de nombreuses prévisions, le choc sera rude. Les défaillances d’entreprises avoisineraient les 10000 unités cette année si la crise ne dure pas longtemps. C’est-à-dire si elle est contenue d’ici la fin de l’année. Sinon, la situation sera bien pire. Euler Hermes prévoit une hausse de 25% des faillites entre 2019 et 2021.
Report de la hausse du SMIG?
Le choc subit par les entreprises plaiderait pour un report de l’augmentation du SMIG. C’est en tout cas le souhait de la CGEM qui suggère un report de l’augmentation à 2021. Cela enlèverait des soucis supplémentaires aux entreprises qui sont activement à la recherche de capitaux pour maintenir leur exploitation. Il faut savoir que toutes les entreprises ne sont pas éligibles aux différents dispositifs de soutien et il faudra bien qu’elles arrivent à convaincre les prêteurs de les soutenir en cette période. Par ailleurs, en dehors de la baisse de l’activité dans de nombreux secteurs, les mesures de lutte contre la propagation du virus génèrent des coûts supplémentaires aux entreprises.
À quelques jours de la fin du mois, le flou persiste quant à l’application ou non de cette seconde hausse du SMIG. De plus, les mesures de soutien aux employés des entreprises en difficultés n’ont toujours pas été dévoilées et donc sont loin d’être mises en application. Ce n’est pas très rassurant pour des chefs d’entreprises pour qui la confiance envers les institutions et leur capacité à les aider et à planifier l’avenir semble s’effriter. Dans tous les cas, ilfaudra trouver un compromis avec les syndicats pournégocier cette période difficile.
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