L’ouverture partielle des frontières du Maroc confrontée à plusieurs problèmes

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L’ouverture partielle des frontières du Maroc est confrontée à plusieurs problèmes. Annoncée le 8 juillet 2020 et entamée le 15 du même mois,cette démarche exceptionnelle bénéficie principalement aux citoyens marocains, ainsi qu’aux nationaux résidant à l’étranger et leurs familles. Cette ouverture est intervenue après que ces derniers aient été interdits d’accéder au territoire pendant près de 123 jours, suite à la suspension de toutes les liaisons aériennes, terrestres et maritimes du Maroc. Cependant, cette opération fait face aujourd’hui à un bon nombre de complications qui compromettent son bon déroulement.
Prolongation de la fermeture des frontières de Ceuta et Melilla
Conformément à l’article 2 du décret n°675/2020 du règlement de la loi organique 4/2000, publié au Bulletin officiel du 18 juillet par le ministère de l’Intérieur, la fermeture des postes autorisés, à titre temporaire, de Ceuta et Melilla sera maintenue jusqu’au 1er août 2020. D’après Yabiladi, c’est l’Espagne qui est à l’origine de cette décision. De son côté, le Maroc n’a pas encore tranché sur ce sujet. La même source rapporte que l’administration de Saad Dine El Otmani, Chef du gouvernement, «n’a donné, jusqu’à présent, aucun signal de sa volonté de revenir à l’ordre qui prévalait avant le 13 mars dernier», jour où le royaume à fermer toutes ses frontières. El Otmani a d’ailleurs tenu à rappeler ce dimanche 19 juillet que cette «démarche exceptionnelle» n’est pas synonyme d’ouverture des frontières terrestres, aériennes et maritimes du pays.
Des nationaux qui refusent d’être rapatriés vers le Maroc
Les Marocains résidant en Turquie ont du mal à accéderaux services du Consulat général du Maroc installé dans ce pays. Pour cause, certains de leurs compatriotes, qui ont refusé d’être rapatriés vers le royaume ou qui ne remplissent pas les conditions requises pour bénéficier des vols humanitaires, ont organisé des manifestations devant le consulat en question. Dans sa livraison du 20 juillet, Assabah rapporte que ces derniers réclament la prise en charge de leur hébergement et de leur nourriture en Turquie. En réponse, les services consulaires ont publié un communiqué de presse soulignant qu’ils ont pris en charge 2800 concitoyens qui avaient épuisé toutes leurs ressources financières. Ils ont également précisé que 21 vols ont été organisés par les autorités marocaines depuis le 16 juin afin de récupérer les Marocains bloqués en Turquie, notant que certains ont préféré rester pour des raisons personnelles.
Citant ledit communiqué, le journal indique qu’après la fin de l’opération de rapatriement, le consulat a arrêté de prendre en charge les ressortissants marocains qui ont refusé de rentrer au pays. Ce groupe, poursuit la même source, est principalement composé de personnes qui ne disposent pas de documents d’identité. Le consulat a ainsi procédé à la prise d’empreintes de certains d’entre eux, sauf que plusieurs n’ont pas voulu se soumettre à cette procédure.Toutefois, les responsables consulaires ont proposé defournir des autorisations de circulation aux nationaux dont les identités ont été confirmées par les autorités marocaines compétentes.
3contaminations confirmées à bord du ferry Gênes-Tanger
Lors de la conférence de presse du 19 juillet, le chef de l’Exécutif a confirmé que trois contaminations au coronavirus ont été signalées à bord du ferry « l’Excellent », qui a accosté le samedi au port de Tanger Med et qui provient de Gênes (Italie). Aujourd’hui le Maroc indique dans sa livraison du jour qu’il a été procédé«à l’élargissement des tests à l’ensemble des passagers». El Otmani a expliqué qu’à cause d’une confusion linguistique, les voyageurs arrivant d’Italie ont effectué des tests CRP au lieu des tests de dépistage PCR. Cependant, il a tenu à rassurer que chaque bateau dispose d’un laboratoire mobile qui transmet les résultats de toutes les analyses aux autorités sanitaires marocaines, afin de surveiller l’état de santé de chaque passager avant son arrivée au Maroc.
La polémique des tarifs des vols de la RAM
Pour éviter toute confusion au sujet des prix de ses vols, la Royal Air Maroc (RAM) a partagé la semaine dernière l’ensemble de sa grille tarifaire concernant la reprise de ses liaisons spéciales dans le cadre de l’ouverture partielle des frontières du Maroc. Mais, plusieurs Marocains ont dénoncé que les prix retrouvés sur le site sont beaucoup plus chers que ceux précédemment annoncés par la compagnie aérienne. Contactés par Médias24, les responsables de la RAM ont expliqué que «les prix fixés par la compagnie sont valables du 15 juillet au 10 août, date à laquelle prendra fin l’état d’urgence sanitaire. Les prix au-delà de ces dates seront donc fixés selon l’offre et la demande et peuvent de ce fait être plus élevés». Et d’ajouter qu’en cas d’épuisement des billets de la classe économique à certaines dates, le site de la RAM propose automatiquement des «billets en business classe, ce qui explique les prix élevés». La même source souligne en plus quegénéralement les billets de la business classe «coûtent le double de ceux de la classe éco, voire plus».
Rappelant que les prix des vols de la RAM reliant le royaume aux pays de l’Europe de l’Ouestcoûtent désormais entre 2200 DH et 4000 DH (aller simple en classe économique). Ceux vers l’Afrique coûtent entre 3500 et 4500 DH, tandis que les liaisons à destination de l’Amérique du Nord s’élèvent à 6500 DH pour un aller simple en classe économique sur la liaison Casablanca- Montréal et à 8000 DH pour un aller simple en classe économique sur la liaison Casablanca-New York.
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