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L’enquête mensuelle de Bank Al-Maghrib dans l’industrie révèle une augmentation de la production au mois de mai. Toutefois, l’activité reste à un niveau très bas puisque les industries tournent à 56% de leurs capacités. Le Maroc était encore confiné en mai et il faudra attendre les indicateurs de juillet voire août pour tirer un premier vrai bilan sur les usines qui rouvrent et dans quelles conditions ou celles qui ont baissé le rideau.
Des disparités selon les secteurs
L’arrêt de l’économie a porté un coup dur à de nombreux secteurs. Mais tout le monde n’est pas touché de la même façon. Ainsi, le taux d’utilisation des capacités s’établit par exemple à 66% dans la Chimie et la Parachimie et 61% dans les industries agroalimentaires. Il faut remarquer que ces secteurs ont moins souffert de la crise même si les situations varient d’une entreprise à l’autre. À contrario, les entreprises du Textile et du Cuir tournent à seulement 27% de leurs capacités tout comme les industries électriques et électroniques.
La crise sanitaire et la récession dans les pays partenaires continuent de peser sur les ventes et les carnets de commandes. En mai, les ventes sont en baisse aussi bien sur le marché local qu’à l’étranger, relève Bank Al-Maghrib. Les commandes, elles, stagnent et se situent à un niveau inférieur à la normale, disent les industriels.
Manque de visibilité
À très court terme -à horizon de trois mois -les chefs d’entreprises prévoient une hausse de la production et des ventes. Dans le même temps, 1 patron sur 4 manque de visibilité sur la production et 30% sur les ventes. Si la demande ne rebondit pas rapidement, les entreprises devront faire le choix difficile de supprimer des emplois, si ce n’est pas déjà le cas. Les mécanismes de soutien public ont permis à certaines entreprises de maintenir les effectifs.
Le PIB devrait baisser de 5,2% cette année selon la banque centrale. Ces prévisions sont entourées de nombreuses incertitudes.
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