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Ce lundi 22 juin, la coalition militaire menée par l’Arabie saoudite au Yémen a annoncé que le gouvernement yéménite et les séparatistes du sud, qui ont décrété l’autonomie de cette région après plusieurs victoires militaires, ont convenu d’un cessez-le-feu. Ces séparatistes contrôlent une bonne partie du nord du Yémen, dont la capitale Sanaa. Les deux parties entameront prochainement des pourparlers en Arabie saoudite. Le maintien de ce cessez-le-feu serait favorable à la coalition. Cette annonce intervient après une escalade de tensions dans la région. Samedi 20 juin, les séparatistes du Conseil de transition du sud (STC) ont pris le contrôle de l’île stratégique yéménite de Socotra, au large d’Aden.
La décision intervient également après que les rebelles Houthis, soutenus par l’Iran, rival régional de l’Arabie saoudite, ont annoncé une «attaque d’envergure sur le sol saoudien», dont les détails sont toujours inconnus. La coalition, qui intervient depuis 2015 aux côtés du gouvernement yéménite dans la guerre contre les rebelles Houthis et au sein de laquelle les STC et le gouvernement yéménite sont en principe alliés, a annoncé avoir détruit «huit drones bourrés d’explosifs» et «trois missiles balistiques». L’agence officielle saoudienne SPA a annoncé qu’un quatrième missile détruit avait été tiré «depuis Sanaa en direction de Ryad dans une opération hostile et planifiée en vue de viser des sites ainsi que des civils».
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