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Exilée au Canada, après des mois d’emprisonnement et de torture au Caire, Sara Hegazy, une activiste égyptienne de la cause LGBT (lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres), s’est donné la mort ce dimanche 14 juin. Âgée de 30 ans, elle a été retrouvée morte à son domicile à Toronto. Elle a laissé une lettre manuscrite dans laquelle elle tente d’expliquer son geste. «À mes frères et sœurs, j’ai tenté de survivre et échoué?; pardonnez-moi. À mes amis, le voyage a été cruel et je suis trop faible pour résister?; pardonnez-moi. Au monde, vous avez été d’une cruauté sans nom?; mais je vous pardonne».
Arrêté en 2017 pour avoir brandi un drapeau arc-en-ciel lors d’un concert au Caire du groupe libanais Mashrou’ Leila, défenseur de la cause LGBT, Hegazy avait été emprisonnée pour «immoralité» et «déviance». Sarah et au moins cinq autres jeunes avaient été notamment accusés d’«incitation à la débauche». Dans une tribunepubliée en septembre 2018 sur le site indépendant MadaMasr, Sarah a souligné qu’elle était restée en prison jusqu’en janvier 2018, où elle a été victime d’abus et de harcèlement sexuel. «J’étais torturée à l’électricité. Ils ont menacé de s’en prendre à ma mère si j’en parlais (…) la prison m’a tuée», avait-elle écrit. Après avoir passé trois mois en prison, elle a été libérée sous caution suite à une campagne en ligne soutenue par Human Rights Watch. Elle avait fui son pays pour se réfugier au Canada où elle a tenté de soigner sa dépression post-traumatique.
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