CNSS : un souffle nouveau pour les travailleurs non-salariés
Le 30 juin prochain sonne la fin de l’allocation de 2.000DH versée par la CNSS à chaque salarié en arrêt de travail. Les patrons d’entreprises sont en panique, surtout que l’activité redémarre lentement pour la plupart et que certains secteurs sont toujours interdit de reprendre. L’Économiste rapporte dans son édition du vendredi 12 juin 2020 que les patrons d’entreprises vont devoir réintégrer leurs salariés et faire face aux échéances notamment fiscales et sociales reportées fin mars dernier.
L’indemnité Covid-19 a permis le maintien de l’emploi, mais avec la reprise, plusieurs entreprises, voire secteurs, ne pourront pas maintenir le volume d’emploi d’avant la crise. Selon le ministère du Travail, les arrêts temporaires de travail ont atteint 77% dans le secteur de l’hébergement et la restauration, 52% pour les industries et transformation, 47% pour les BTP et 39% pour les commerces.
Devant la difficulté de la situation, certains patrons assurent être dans l’obligation d’optimiser les coûts et de ne garder qu’une partie des collaborateurs. Ces derniers souhaitent une prolongation de la prise en charge partielle de la rémunération des employés en arrêt de travail. «La décision revient au Comité de veille économique (CVE) qui déciderait ou pas de proroger ce dispositif de soutien. Logiquement, cela devrait être le cas».
Les propositions de la CGEM
La Confédération générale des Entreprises du Maroc (CGEM) a publié un ensemble de mesures de soutien durant la phase de relance. Certaines pourraient être introduites prochainement dans le projet de loi de finances rectificative en cours d’élaboration.
Le plan de la CGEM s’articule autour de trois points principaux: la sauvegarde de l’offre, stimuler la demande et transformer l’économie. Il se décline en 25 programmes sectoriels et 508 propositions de mesures. Il propose l’introduction du chômage partiel au-delà du 30 juin 2020 pour un an pour accompagner les entreprises en difficulté. L’employeur prendrait en charge 50% du salaire et l’État 50% dans la limite de 3.000 DH ainsi qu’une exonération de l’IR. Ce dispositif est conditionné par le maintien de 80% des effectifs. Les patrons d’entreprises croisent les doigts pour que ces propositions soient adoptées.
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