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Ce qu’il faut retenir de la rencontre Benchaaboun-CGEM

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Le ministre de l’Économie, des Finances et de la réforme de l’administration, Mohamed Banchaâboun, était l’invité jeudi dernier du Conseil d’administration de la CGEM administré par son président Chakib El Alj. L’argentier du royaume a profité de sa présence devant le patronat pour livrer quelques révélations sur l’investissement public, l’administration numérique et le secteur de l’informel. Retour sur les faits marquants de cette rencontre faite par visioconférence.

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L’intervention du ministre de l’Économie et des Finances, Mohamed Benchaâboun, jeudi dernierdevant lesmembres du conseil d’administration de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) a été qualifiée de « remarquée »par plusieurs médias. Le ministre a évoqué les questions de l’investissement public, de l’informel et de la digitalisation de l’administration publique.

Concernant l’investissement public, Benchaâboun a affirmé qu’il sera renforcé. «L’investissement public devra s’appuyer sur des mécanismes innovants en matière de financement notamment le partenariat public-privé et la création de fonds dédiés», souligne le ministre dans des déclarations relayées par Médias24. Le ministre estime que «l’investissement public supporté directement par le Trésor ne peut pas aller très loin», d’où la nécessité de faire preuve d’imagination «pour pouvoir renforcer ces investissements». Il ajoute que le choix des investissements se fera en fonction de l’impact sur l’emploi en particulier, et la préférence nationale pèsera dans les choix qui seront faits dans les semaines et mois à venir.

Des mesures attendues pour l’intégration du secteur informel

Pour le secteur informel, Mohamed Benchaâboun a déclaré que des mesures relatives à l’amélioration de l’environnement des affaires devraient être initiées rapidement, rapporte l’Économiste dans son édition du lundi 1er juin 2020.

«Il faut des ruptures positives fortes et le rythme de conduite d’un certain nombre de réformes doit être accéléré. Une des actions phares qui pourrait changer la structure de notre économie est liée à la façon par laquelle nous allons adresser la problématique de l’informel», indique Benchaâboun. Ce dernier affirme que des propositions pour l’intégration de l’informel sont prévues dans le projet de loi des finances rectificative. «L’État accompagnera toutes les entreprises qui s’engagent définitivement dans la voie de la transparence, de la bonne gouvernance et de la conformité fiscale», promet le ministre.

Concernant les échéances fiscales, il a souligné qu’il faut faire la distinction entre le report des déclarations et le report des paiements. Le report des déclarations a été permis jusqu’à fin juin, les déclarations fiscales devront être faites après cette échéance », précise Benchaâboun. Et d’ajouter : «pour le paiement des impôts, nous sommes prêts à examiner au cas par cas les entreprises en difficulté pour que le règlement s’effectue de manière plus adaptée, mais il n’y a aucune raison à ce que les déclarations ne se fassent pas».

20.000 entreprises bénéficiaires du crédit Damane Oxygéne

Le ministre est aussi revenu sur les mesures engagées par l’État afin de relancer l’économie nationale, notamment à travers le crédit Damane Oxygéne. Ce dernier a bénéficié à plus de 20000 entreprises pour près de 12 milliards de dirhams. Benchaâboun estime que pour la première fois, la garantie concerne la petite et la grande entreprise. «Nous allons mettre en place des mécanismes pour accompagner ceux qui le souhaitent en matière de fonds propres ou de quasi-fonds propres. Ce sera soit de la dette subordonnée, soit des augmentations de capital classique. Des outils financiers seront prévus dans la loi de finances rectificative», promet-il.

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