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La mue galopante du secteur éducatif

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Gros plan

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Facteur de récession pour certains secteurs, la pandémie de Covid-19 a servi de catalyseur pour accélérer la mutation d’autres domaines. L’exemple le plus révélateur en est celui de l’éducation et de l’enseignement. Enseignement à distance à travers des canaux multiples, digitalisation des process et l’annulation de certains concours au profit d’une plateforme électronique en sont les principaux signes, en plus de l’adaptation perpétuelle aux scénarios imposés par la pandémie pour mener l’année scolaire et universitaire actuelle à bon port.

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Grandes écoles: l’annulation des concours déterrée

La dernière mesure entreprise par ce ministère est l’annulation de concours d’accès à certaines grandes écoles. Les bacheliers voulant accéder à l’ENCG, l’ENSA, l’ENSAM et l’ENSAD ne devront plus passer par l’étape du concours, la sélection se fera désormais sur la base de leurs notes et exclusivement à travers la plateforme électronique « Tawjihi » selon des critères propres à chaque école, nous informe L’Économiste. Les responsables veulent ainsi adapter les modes de fonctionnement à la conjoncture actuelle, commente Aujourd’hui le Maroc dans son édition du lundi 11 mai, mais aussi dans une logique d’économie, l’organisation de concours étant un processus très coûteux. Le projet existe depuis 2015, date où les responsables avaient annoncé leur volonté deprocéder à la suppression de tous les concours d’accès aux établissements régulés.

Le MEN évalue l’enseignement à distance

L’heure est au premier bilan pour l’enseignement à distance. Le ministère de l’Éducation nationale a lancé un sondage pour évaluer l’opération. Ce sondage d’opinion est à destination des élèves, des parents et des enseignants.Ses résultats devraient déterminer la manière avec laquelle les apprenants, leurs parents et leurs enseignants doivent gérer ce nouveau dispositif qui remplace provisoirement l’enseignement présentiel, rapporte L’Économiste. Il s’agit aussi de s’attarder sur les points forts et les points faibles de cette opération, et ce afin d’examiner les acquis réalisés à travers l’offre pédagogique dispensée et l’améliorer davantage pendant la période restante ainsi que de renforcer les différents mécanismes de l’enseignement à distance à l’avenir.

Les scénarios pour sauver l’année universitaire

Le principe d’autonomie voudrait que chaque université soit libre de déployer les solutions lui permettant de manager au mieux les examens de fin d’année, en fonction de ses moyens. Cependant, la tutelle exige que tous les efforts doivent être coordonnés afin d’assurer les mêmes chances à tous les étudiants. Les présidents d’universités ont partagé, toujours avec L’Économiste, leurs scénarios: quand bien même l’échéance du 20 mai serait maintenue, il seradifficile de faire reprendre à presque un million d’étudiants le chemin de l’université. Un retour aux études est ainsi écarté. Cependant, deux probabilités sont envisageables pour la tenue des examens: les organiser en juillet si les conditions s’améliorent, ou les reporter à l’année prochaine, à défaut d’envisager sérieusement des épreuves à distance. Dans ce cadre, le quotidien LesEcos affirme que la présence de Saaid Amzazi, ministre de l’Éducation nationale, de la Formation professionnelle, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique et porte-parole du gouvernement, pourraitaujourd’hui devant le parlement lever le voile sur cette fin d’année universitaire.

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