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Encourager le tourisme interne après la fin du confinement est désormais la mission principale de l’Office national marocain de tourisme (ONMT). Ce dernier a rendu publique sa campagne #3lamantla9aw, rapporte le quotidien Aujourd’hui le Maroc dans son édition du jeudi 30 avril 2020. La campagne comprend une série de capsules présentant des acteurs du tourisme dans leur quotidien pendant ce confinement. À travers ce projet, l’ONMT souhaite rendre hommage aux métiers du tourisme et faire voyager les Marocains au cœur de cet univers. Le slogan qui a été choisi pour cette campagne est «partager en attendant de nous retrouver».
«Il s’agit d’amener le Maroc dans les maisons et dans les cœurs des Marocains. Ce Maroc que nous chérissons, ce Maroc qui nous manque tant, ce Maroc qui nous réunira de nouveau. Cette campagne sera déclinée dans un premier temps durant tout le mois de Ramadan sur les réseaux sociaux et sur les chaînes de télévision nationales et sera suivie dans un second temps, après le déconfinement, par une autre campagne d’inspiration au voyage au Maroc», rapporte Médias24.
Au vu des dégâts provoqués par la pandémie du Covid-19 au niveau dutourisme national, le tourisme intérieur se présente comme l’unique recours pour « sauver la saison ». Le coronavirus a sérieusement impacté le secteur. Selon les estimations de la Confédération nationale de tourisme (CNT), le Maroc enregistrera une perte globale de près de 6 millions de touristes en 2020, qui vont se traduire par un total de nuitées perdues de 11,6 millions. La perte en chiffres d’affaires est estimée quant à elle a 34 milliards de DH.
Afin de palliercela, les professionnels du secteur appellent à un investissement supplémentaire dans le secteur de 1,7 milliard de dirhams (1,2 milliard de dirhamspour la sauvegarde du secteur, 500 millions de dirhamspour sa relance). Ils proposent également que quelques mesures de soutien soient prises en faveur des entreprises qui maintiennent 80% de leurs effectifs. Parmi ces mesures, l’exonération des charges sociales et fiscales et le report des échéances de crédit.
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