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Vendredi 10 avril, le Conseil supérieur de la communication audiovisuelle (CSCA) a tenu une télé-réunion consacrée à l’examen des mesures préventives pour lutter contre le coronavirus. À l’issue de cet entretien, le conseil a adopté un rapport faisant état de la contribution des médias audiovisuels dans le cadre des efforts nationaux visant àlutter contre la propagation de la pandémie du coronavirus. Ces données ont été basées sur un travail de monitoring et de suivi des programmes et des capsules de sensibilisation diffusés par 18 services radiophoniques et télévisuels durant la période de l’état d’urgence sanitaire (entre le 19 mars et le 9 avril).
Depuis la déclaration de l’état d’urgence sanitaire, le coronavirus domine l’ensemble des programmes des opérateurs audiovisuels. la Haute autorité de la Communication audiovisuelle (HACA) a précisé que ces opérateurs, qu’ils soient issus du secteur public ou privé, ont fondé leurs informations sur des sources fiables. Elle a également souligné leur engagement en matière de lutte contre les informations fausses et trompeuses circulant sur les réseaux sociaux et les applications de messagerie instantanée.
Dans ce rapport, qui a été transmis à l’ensemble des opérateurs audiovisuels, la HACAa rappelé les principes à respecter en matière de traitement médiatique de cette pandémie. Les recommandations en prévision des prochaines étapes de l’évolution de la crise sanitaire sont:
- Ne pas divulguer l’identité des personnes présumées avoir enfreint les dispositions prises par les autorités publiques dans le cadre l’état d’urgence sanitaire ;
- Ne pas divulguer l’identité des personnes touchées ou présumées l’être par le coronavirus et veiller au respect de leur dignité, de leur droit à l’image et de leur vie privée, afin d’éviter le risque de stigmatisation ;
- Éviter tout traitement pouvant lier des villes et des quartiers spécifiques à l’augmentation du nombre de personnes infectées par le coronavirus ;
- Prendre les mesures nécessaires pour garantir que les personnes invitées aux programmes pour s’exprimer sur la nature du coronavirus, les mesures de prévention et les perspectives de traitement de l’infection ont l’habilitation et l’autorité scientifique pour le faire ;
- Exploiter la couverture régionale des services audiovisuels pour consolider la proximité médiatique ;
- Aborder d’autres dimensions économiques et sociales afin de renforcer le traitement médiatique de la pandémie ;
- Répondre aux besoins des citoyens en matière de programmes audiovisuels culturels et de divertissement ;
- Accroître l’usage du langage des signes dans l’effort de communication et de sensibilisation déployé tout au long de cette période par les services télévisuels, tout en étendant, si c’est possible, cette accessibilité des capsules et des programmes de sensibilisation à travers l’usage de sous-titres ;
- Accorder une plus grande attention médiatique à la situation des migrants et des réfugiés résidant au Maroc ;
- Viser à renforcer l’éducation médiatique du citoyen et sa connaissance des exigences du travail d’information par le son et l’image ;
- Mutualiser entre les différents services radiophoniques et télévisuels publics une partie de l’effort de recherche, de collecte de l’information et de réalisation de contenus consacrés à la pandémie.
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