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Afin de faire face à l’impact du coronavirus sur son économie, le Maroc a dû puiser pour la première fois dans la ligne de précaution et de liquidité (LPL) mise à sa disposition par le FMI. Le royaume a ainsi tiré mardi la somme de 3 milliards de dollars, remboursable sur 5 ans assortis d’une période de grâce de 3 ans. Un retrait qui servira essentiellement au financement de la balance des paiements.
Dans une déclaration à l’Économiste, ce jeudi, Fouzia Zaaboul, directrice du Trésor au sein du ministère de l’Économie et des Finances, précises que «ces 3 milliards de dollars ne seront pas affectés au financement du déficit budgétaire, ils ne seront donc pas comptabilisés dans la dette publique. Ils seront portés au bilan de Bank Al-Maghrib». Dans un communiqué, la banque centrale affirme que ce tirage contribuera à atténuer l’impact de cette crise sur l’économie et maintenir les réserves de changes à un niveau adéquat à même de consolider la confiance des investisseurs étrangers et des partenaires dans l’économie nationale.
Une chose est sûre, le gouvernement n’a eu recours à cette somme qu’après avoir réfléchi longuement aux conséquences du coronavirus sur sa balance commerciale et économique. Dans son éditorial du jour, Aujourd’hui le Maroc souligne que «personne ne sait aujourd’hui combien de temps cette crise va durer, les responsables marocains veulent éviter un scénario catastrophe dans les semaines et mois à venir en jouant la carte de la LPL dès maintenant sans attendre encore plus».
Le Maroc dispose toujours de la possibilité de recourir aux emprunts extérieurs pour lesquels le gouvernement a obtenu cette semaine le déplafonnement du seuil (31 milliards de dirhams), ainsi que de la ligne de crédits négociés avec la Banque mondiale.
La BEI prête main-forte au secteur privé
Après le FMI, c’est la Banque européenne d’investissement (BEI) qui fait confiance à l’économie marocaine. Ce mercredi, la BEI a exprimé son soutien au secteur privé à travers la mise à disposition de lignes de crédit, dont l’encours s’élève à ce jour à 440 millions d’euros, rapporte le quotidien Le Matin dans son édition du jeudi 9 avril 2020.
La BEI affirme que «ces lignes de crédit dédiées au financement du secteur privé seraient en mesure d’apporter les fonds de roulement et les liquidités nécessaires aux entreprises pour continuer leur activité». Elle se dit «prête à renforcer encore son soutien et son expertise au secteur de la santé pour l’acquisition du matériel médical nécessaire et également le renforcement des infrastructures sanitaires».
L’hypothèse de «coupes budgétaires» en discussions
Mohamed Benchaâboun, ministre de l’Économie et des Finances, a indiqué en début de semaine aux députés qu’il existe actuellement un débat juridique pour trouver une issue aux coupes budgétaires. Le sujet étaitau programme du Conseil de gouvernement lundi dernier avant d’être écarté à la dernière minute. Il semblerait que le gouvernement souhaite d’abord trouver un consensus et une large adhésion autour de cette question avant de passer à l’acte. En attendant, les responsables gouvernementaux se contentent du décret sur le dépassement du plafond des financements extérieurs.
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