En pleine épidémie du coronavirus, la Direction générale des impôts (DGI) a annoncé, vendredi 27 mars, le report officiel, et sous conditions, des déclarations fiscales. Cette décision est conforme aux mesures de bienveillance prises par le Comité de veille économique (CEV) au profit des entreprises en difficulté en raison de la situation d’urgence sanitaire.
Ce report concerne la déclaration du résultat fiscal, le complément d’impôt sur les sociétés au titre de l’exercice 2019 et le versement du premier acompte provisionnel relatif à l’exercice 2020, explique l’Économiste. Toutefois, le reversement de la TVA et les retenues à la source, qui sont des prélèvements fiscaux pour le compte du Trésor et dont les entreprises sont de simples collecteurs intermédiaires, sont toujours exigibles avant fin mars. La déclaration des honoraires n’est également pas concernée par le report.
Ainsi, les sociétés dont le chiffre d’affaires (CA) est inférieur à 20 millions de dirhams et qui ont des problèmes de trésorerie auront jusqu’à fin juin 2020 pour produire leurs déclarations et paiements d’impôt, initialement prévus le 31 mars. Les sociétés concernées ne doivent accomplir aucune formalité.
Ce report de paiement d’impôt concerne également les entreprises dont le CA est supérieur à 20 millions de dirhams et qui sont impactées par la crise du coronavirus. Afin de bénéficier d’un étalement ou d’un report du paiement de l’impôt, ces sociétés doivent adresser une « demande de bienveillance » au ministre des Finances ou aux responsables régionaux, où elles doivent fournir des justifications sur les difficultés rencontrées, étayées par des arguments chiffrés. Ces demandes seront examinées de manière individuelle sur la base desdites justifications. À cet effet, le ministère invite ses responsables régionaux à «une bienveillance particulière», mais aussi à une vigilance sur les conditions des entreprises.En revanche, la déclaration fiscale des autres entreprises devra être déposée dans les délais, soit avant le 31 mars.
À travers cette mesure, qui vise à conserver d’importantes sommes en circulation dans l’économie marocaine et à sécuriser le maximum de recettes fiscales, le gouvernement s’est montré moins indulgent que prévu, conclut l’Économiste. L’objectif ultime est de faire face aux effets de la crise due au coronavirus, qui a touché tous les secteurs.
Tourisme : 34,4 MMDH de recettes en 4 mois
Économie - Les recettes touristiques dépassent les 34 milliards de dirhams en quatre mois, portées par une hausse des arrivées.
Ilyasse Rhamir - 30 mai 2025Automobile : les exportations repartent à la baisse
Économie - Les ventes extérieures du secteur automobile marocain poursuivent leur repli, affectées par le ralentissement de la demande européenne.
Ilyasse Rhamir - 30 mai 2025Une nouvelle ère de coopération économique maroco-danoise s’ouvre
Économie - La Chambre marocaine du commerce, d'industrie et de services au Danemark a été inaugurée le 21 mai à Copenhague.
Mbaye Gueye - 30 mai 2025OCP : chiffre d’affaires en hausse au T1-2025
Économie - Au premier trimestre 2025, le groupe enregistre une croissance solide de son chiffre d’affaires, portée par une demande dynamique et des investissements stratégiques réussis.
Hajar Toufik - 30 mai 2025Ouarzazate : 333 MDH pour rebâtir les zones sinistrées
Économie - 333 millions de dirhams sont investis pour remettre en état les infrastructures endommagées par les inondations dans la province de Ouarzazate.
Ilyasse Rhamir - 30 mai 2025Réseau bancaire : 113 agences fermées en 2024
Économie - En 2024, le réseau bancaire marocain s’est réduit de 113 agences, passant à 5.701 guichets, en raison de la digitalisation.
Mbaye Gueye - 30 mai 2025Coût, impact… tout savoir sur la nouvelle LGV Kénitra-Marrakech
Économie - Le Maroc lance l’extension de sa LGV vers Marrakech, un projet structurant qui transformera durablement la mobilité, l’économie et la connectivité entre les grandes villes.
Hajar Toufik - 25 avril 2025Hard-discount toujours plus bas, mais à quel prix ?
Dossier - Le hard-discount a-t-il trouvé LA recette miracle pour proposer LA bonne affaire ? Pas sûr… la lame peut être à double tranchant.
Sabrina El Faiz - 7 décembre 2024Gestion de l’eau : quand une goutte vaut de l’or
Dossier - Frappé de plein fouet par le stress hydrique, le Maroc réinvente sa stratégie de gestion de l’eau, entre dessalement, interconnexion des bassins et réformes agricoles.
Mbaye Gueye - 26 avril 2025