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Sur demande de la Douane, les importateurs de véhicules sont priés de limiter leurs importations au strict minimum, relève L’Économiste dans son édition du jour. La spécificité du contexte explique cette note de la Douane. Les chaines d’approvisionnement mondiales étant grippées, le commerce extérieur en prend un coup. Sachant que la balance commerciale est structurellement déficitaire, il faut veiller à ce que le déséquilibre ne se creuse davantage dans une période perturbée.
Anticiper la baisse d’entrée de devise
Derrière cet appel, il y a aussi une question de préservation des réserves de changes. C’est très important alors que le Maroc vient d’élargir la bande de fluctuation du dirham. Le bon niveau des réserves de changes fait partie des prérequis pour aller plus loin dans la réforme. Or aujourd’hui, le ralentissement de la croissance mondiale et même le risque de récession mondiale auront des effets négatifs sur les sources de rentrées de devises à savoir les transferts des Marocains résidant à l’étranger (MRE) et les recettes de voyages.
La baisse de l’activité en Europe aura des répercussions sur le pouvoir d’achat des MRE et rejaillira donc sur les transferts de fonds vers le Maroc. D’un autre côté, le secteur du tourisme est frappé de plein fouet par la crise sanitaire. Les annulations de réservation sont significatives et les professionnels appellent déjà le gouvernement à la rescousse. C’est l’un des premiers secteurs à bénéficier des mesures de soutien. Le Centre Marocain de Conjoncture (CMC) prévoit une contraction de 25% de la valeur ajoutée de l’hôtellerie et de la restauration. Tout ceci influencera les recettes de voyages. Par ailleurs, le climat mondial actuel va sans doute affecter les investissements directs à l’étranger.
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