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Le bilan est lourd. Les bourses mondiales ont poursuivi leur chute ce jeudi.
Les États-Unis ferment leurs frontières
Premier choc de la journée, les États-Unis décident de suspendre les voyages depuis l’Europe (excepté le Royaume-Uni) pour un mois, dès ce vendredi, afin d’endiguer la propagation du virus. «J’ai décidé de prendre des actions fortes, mais nécessaires pour protéger la santé et le bien-être de tous les Américains», a indiqué Donald Trump. «Pour empêcher de nouveaux cas de pénétrer dans notre pays, je vais suspendre tous les voyages en provenance d’Europe vers les États-Unis pour les 30 prochains jours», a-t-il ajouté, déplorant que l’Union européenne n’ait pas pris «les mêmes précautions». Cette décision a affolé les bourses asiatiques qui ont clôturé dans le rouge.
La BCE ne répond pas aux attentes
Le coup de grâce est venu de la Banque centrale européenne (BCE) qui a tenu une réunion importante aujourd’hui. Ses décisions ont accentué la baisse des indices mondiaux. Les marchés attendaient une baisse des tauxde la BCE, comme pour la Fed et d’autres banques centrales, afin de soutenir leurs économies. La BCE a opté pour une hausse massive du quantitative easing et de nouveaux prêts aux banques. Insuffisant pour les marchés qui ont donc continué leur chute. À Paris et Francfort, les principaux indices accusaient des pertes à deux chiffres. Dans la foulée, les Bourses américaines ont ouvert en forte baisse.
À côté de ces derniers développements, les nouvelles concernant l’épidémie ne sont pas vraiment bonnes pour calmer les marchés. Le coût pour l’économie mondiale sera lourd. Selon de premières estimations, l’impact de l’épidémie s’élèverait à 2000 milliards de dollars. L’onde de choc sur les marchés internationaux a été également ressentie à Casablanca puisque la Bourse a clôturé sur une baisse de près de 7% ce jeudi, une contre-performance rarement vue sur le marché.
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