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Subventions de la jeunesse des partis politiques : Laftit dit non

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La position du ministre de l’Intérieur Abdelouafi Laftit concernant le financement des organisations de jeunesse des partis politiques est désormais connue. Le ministre a rejeté l’appel des députés parlementaires, considérant «qu’il n’existe pas de conditions juridiques pouvant justifier ce financement».

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La question des subventions liées aux organisations de jeunesse des partis politiques a longtemps été posée par certains députés parlementaires à la Chambre des représentants. Le ministère de l’Intérieur a finalement décidé d’y répondre. Selon le journal Al Ahdath Al Maghribia, daté du mercredi 4 mars, le ministre de l’Intérieur a refusé la proposition des parlementaires. Le département de l’intérieur précise que l’octroi des subventions aux organisations de jeunesse est une «affaire internedes partis politiques». Le ministère justifie sa position en affirmant qu’il n’existe pas de conditions juridiques pouvant justifier ce financement contrairement aux subventions accordées aux partis politiques qui dépendent des résultats officiels des élections législatives.

En novembre dernier, les députés parlementaires avaient proposé d’amender l’article 31 de la loi organique des partis politiques pour pouvoir y ajouter des subventions aux organisations de jeunesse. Cet amendement, proposé par le groupe parlementaire du PPS avait pour objectif de permettre à ces organisations de bénéficier de financement étatique, à l’instar de celles qu’accordent les collectivités locales aux associations, et qui sont prescrites au dahir du 15 novembre 1958.

Cette proposition des députés du PPS se réfère au discours du roi Mohammed VI, prononcé en ouverture de la première session de la troisième année législative de la dixième législature. Durant ce discours, le souverain a souligné que «l’institution royale veillait à accompagner les formations politiques et à les inciter à renouveler leurs méthodes de fonctionnement, afin de hausser le niveau de l’action partisane». Les députés, qui avaient soumis ces amendements, considèrent que la grande partie des organisations de jeunesse trouvent des difficultés à financer leurs activités et restent tributaires des aides et des campagnes de collecte de dons.

Ce sujet sera certainement ajouté une nouvelle fois aux exigences des partis politiques, lors de la prochaine réunion qui opposera ces derniers au ministre de l’Intérieur. Les deux camps aborderont également la question des lois électorales. Le chef du gouvernement compte rencontrer ce mercredi, les secrétaires généraux des différents partis politiques afin de faire le point sur le programme et sur les recommandations des partis politiques, à l’aube des prochaines élections législatives 2021.

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