Affaire Khadija : Prochaine audience le 21 mai

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Dans le cadre de l’affaire Khadija, une dizaine d’accusés comparaitront, mardi 21 mai en audience publique à la Chambre criminelle près de la Cour d’appel de Béni Mellal. Viol aggravé, traite d’êtres humains, séquestration avec torture… Les suspects font face à de lourdes accusations, certaines passibles de la peine capitale.
Une première audience a eu discrètement lieu le 29 avril. Le président avait décidé de renvoyer l’affaire à une nouvelle date parce que la victime ne s’était pas présentée au tribunal. « Nous n’avons pas reçu la notification, d’où notre absence », clarifie Me Ibrahim Hachane, avocat de Khadija.
15 accusés au total. « 11 seront jugés en état de détention, 3 autres en état de liberté », explique Me Hachane à nos confrères de Médias24. Tous ont été poursuivis à l’issue d’une instruction bouclée il y a quelques semaines. Un autre accusé, mineur, comparaitra dans une procédure spéciale. « À l’issue de l’information judiciaire, un dernier mis en cause a bénéficié d’un non-lieu », précise l’avocat.
L’affaire Khadija a été rendue publique en août dernier, lorsque l’adolescente, âgée de 17 ans à l’époque, avait pour la première fois évoqué son viol.Elle avait déclaré qu’elle avait été kidnappée et violée par plus de 12 personnes pendant deux mois, entre mi-juin et mi-août 2018. Alors que les médias s’interrogeaient sur la véracité de l’histoire de Khadija, l’UNICEF a appelé au « respect des droits des enfants impliqués dans cette affaire, qu’ils soient victimes, témoins ou accusés ». L’organisation avait également souligné que « tous les enfants qui pourraient être associés à cette affaire » sont victimes de » l’absence d’un système de protection de l’enfance au Maroc « , et ce indépendamment de leur statut social.
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