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Le dossier Bab Darna classé d’ordre « criminel »

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C’est officiel. Après que les avocats des accusés aient fait appel de la décision d’incompétence prononcée le 3 février dernier par le juge d’instruction, la chambre correctionnelle prés de la cour d’appel de Casablanca a confirmé, ce mercredi, le passage et le traitement du dossier comme étant une affaire criminelle. Les accusés risquent donc très gros.

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Nouveau rebondissement dans l’affaire du scandale immobilier Bab Darna. Mercredi, la chambre correctionnelle près de la cour d’appel de Casablanca a confirmé le traitement de l’affaire Bab Darna comme étant un dossier criminel, rapporte le site Médias24. La même source affirme que les faits qui y seront examinés concernent le «faux en écriture authentique» pour le notaire et la «complicité de faux» pour le reste des mis en cause. À ce jour, les personnes impliquées dans cette affaire sont le notaire, le président directeur général de l’entreprise, le directeur commercial, la directrice administrative et financière, un des commerciaux et un comptable. Ces derniers risquent des peines d’emprisonnement allant de 10 à 20 ans et une amende de 100.000 à 200.000 dirhams.

Le 3 février dernier, le juge d’instruction près du tribunal correctionnel d’Ain Sebaa avait conclu que le notaire «a dénaturé frauduleusement la substance d’actes en lien avec sa fonction et en constatant comme vrais, des faits qu’il savait faux». Les avocats des parties civiles ont fait par la suite une requête pour obtenir la requalification des faits en crime et non en délit, rapporte Telquel.

«Un scénario machiavélique»

Samir El Chammah, président directeur général du salon de l’immobilier SMAP, un des plus grands salons d’Europe (qui a accueilli le stand de Bab Darna en 2018) a montré sa stupéfaction après l’arnaque du groupe Bab Darna. «Il s’agit d’un scénario machiavélique, digne d’un film de cinéma. Une escroquerie de haute couture, avec préméditation en bande organisée. Le promoteur a berné les collectivités locales, le grand public, les fournisseurs, les banquiers, des magistrats, des avocats».

Cette affaire qui a bouleversé l’opinion publique a fait plus de 800 victimes, dont une centaine de Marocains résidant à l’étranger. Mohamed El Ouardi, PDG de l’entreprise aurait dérobé plus de 400 millions de dirhams sur des projets fictifs de construction d’immeubles et de villas à des prix imbattables et défiant toute concurrence dans les villes de Casablanca, Rabat, Marrakech et Ouarzazate.

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