Temps de lecture : 3 minutes
Temps de lecture : 3 minutes
Temps de lecture : 3 minutes
Scandale ! C’est une histoire qui va faire beaucoup de bruit et obliger des inflexions sur l’aide publique au développement, si les révélations se confirment. La presse étrangère se fait l’écho d’un rapport interne de la Banque mondiale remettant vivement en cause l’efficacité des aides accordées au pays en voie de développement. Une bonne partie de ces financements serait détournée et transférée vers des paradis fiscaux, relèvent les auteurs de l’étude. Les détournements correspondraient en moyenne à 7,5% des versements de la Banque mondiale pour venir en aide aux pays en développement. D’autres sources évoquent une moyenne de 5%. Plus la dépendance est forte, plus la part qui est détournée est importante. Elle atteindrait 15% dans certains pays. La réalité peut-être bien plus grave.L’étude ne prend en compte que les transferts vers des comptes offshores et donc n’intègre pas de possibles dépenses en immobilier ou biens de luxe, précisent les auteurs. Il faut tout de même prendre ces estimations avec quelques réserves. Les auteurs relèvent un pic des transferts vers les centres offshores les trimestres de versement des aides au développement. Il n’y a pas, à proprement dit, de lien de causalité.
Le Fonds monétaire international (FMI) évalue à 200 milliards de dollars par an l’évasion fiscale des multinationales hors des pays en voie de développement. En ajoutant ces possibles déroutements des aides publiques au développement vers les centres financiers offshores, les conséquences pour les pays en développement sont immenses. Le déficit en infrastructures est encore immense dans de nombreux pays et la diversification des économies est très lente.
Si les révélations sont confirmées, ce serait un camouflet pour la Banque mondiale. Beaucoup d’observateurs relèvent des tensions au sein de l’institution. Certains attribuent la récente démission de l’économiste en chef de la Banque mondiale à des tentatives de censure de cette étude controversée.
L’aide publique au développement s’est chiffrée à 163 milliards de dollars en 2017 et a augmenté de 50% en dix ans. Cette aide bénéficie aux pays en développement, dont une grande partie se trouve en Afrique.
Temps de lecture : 3 minutes
CFG Bank : la digitalisation tous azimuts (ITW)LeBrief : Quel est l’apport de la transformation digitale pour le secteur bancaire ? Salim Rais : Depuis quelques années, le secteur bancair… |
Etude de cas : utilisation du RPA dans le domaine de la gestion des documentsDans le domaine bancaire, la manipulation de divers documents, tels que les contrats, les relevés bancaires et les formulaires, est courante… |
Comment transformer profondément les processus bancaires grâce au RPALa transformation numérique a profondément remodelé le paysage bancaire, avec l'émergence de technologies novatrices dédiées à l'amélioratio… |
Comment atteindre l’excellence opérationnelle dans le secteur bancaire ?La recherche constante d'efficacité opérationnelle, tout en maîtrisant les coûts, est au cœur des préoccupations des institutions financière… |
Pourquoi viser l’excellence opérationnelle dans le secteur bancaire marocain ?Contexte et enjeux Stratégiques Le secteur bancaire marocain se trouve aujourd’hui à un carrefour critique, confronté à des défis majeurs en… |
Ramadan 2024 : le point sur les prix des produits de baseÀ l’approche du mois sacré de Ramadan, les consommateurs peuvent entrevoir une note d’optimisme dans leurs préparatifs culinaires. En effet,… |
La sécurité hydrique toujours menacéeLa problématique de l'accès à l'eau reste au cœur des débats, touchant aussi bien les sphères médiatiques, politiques qu'économiques. Avec u… |
Cybersécurité : priorités et perspectives pour les entreprises marocainesL'ère numérique apporte son lot de vulnérabilités et de menaces. Dans ce cadre, la cybersécurité devient essentielle pour les entreprises ma… |