Viol d’une mineure à Marrakech : le ministère de la justice sort de son silence

A
A
A
A
Après un long silence, le ministère de la Justice s’est exprimé hier mercredi, sur l’affaire du Koweïtien accusé de viol sur mineure et d’atteinte à la pudeur à Marrakech. «La liberté provisoire accordée à un ressortissant koweïtien présumé impliqué dans une affaire de viol et attentat à la pudeur sur mineur, fait suite à une décision judiciaire de l’autorité judiciaire compétente dans le cadre d’une plainte qui lui a été soumise», fait savoir le ministère dans son communiqué.
Ainsi, le département de la justice exprime son incapacitéà se prononcer dans ce genre d’affaires, estimant que la liberté provisoire accordée à l’accusé est une affaire purement judiciaire dans laquelle il ne peut pas intervenir «par respect du principe de l’indépendance du pouvoir judiciaire, conformément à la Constitution et aux lois nationales».
Par la même occasion, le département gouvernemental a évoqué l’accord de coopération judiciaire entre le Maroc et le Koweït conclu en 2008. Il estime que celui-ci fixe le champ d’intervention du ministère à transmettre les demandes émanant des instances judiciaires aux autorités koweïtiennes, rapporte Medias24.
Fin janvier, le ressortissant koweitien avait été arrêté dans le cadre d’une enquête pour agression sexuelle contre une mineure de 14 ans dans la ville de Marrakech. La chambre criminelle de la ville ocre lui avait accordé la liberté provisoire le 28 janvier 2020, dans l’attente de son procès. Ce dernier, âgé de 24 ans, en a profité pour prendre la fuite et quitter le Maroc après avoir payé une caution de … 30 000 DH.
Société - Découvrez la nouvelle plateforme pour le suivi des décès maternels, lancée par le ministère de la Santé à Rabat.
Mouna Aghlal - 20 novembre 2025Politique - Le Procureur général du Roi présente des changements clés pour les parquets du Royaume. Découvrez les implications essentielles.
Mouna Aghlal - 20 novembre 2025Société - Les parents ou tuteurs doivent impérativement déposer un certificat de scolarité dans un délai d’un mois via le service en ligne « Taawidaty ».
Rédaction LeBrief - 20 novembre 2025Société - La DGSN dément une vidéo montrant un enfant agressé, faussement attribuée à une école marocaine, et confirme qu’elle provient d’un pays asiatique.
Hajar Toufik - 20 novembre 2025Société - La tutelle plaide la pénurie de chlorure de potassium, l'opposition veut les détails de chaque appel d'offre octroyé par l'AMMPS.
Rédaction LeBrief - 20 novembre 2025Société - La coordination syndicale du secteur de la santé refuse toute rencontre avec le ministère tant qu’un calendrier précis n’est pas fixé pour valider les décrets liés à l’accord du 23 juillet 2025.
Ilyasse Rhamir - 19 novembre 2025Société - Soixante figures marocaines appellent le roi Mohammed VI à lancer des réformes profondes en phase avec les revendications de la jeunesse.
Hajar Toufik - 8 octobre 2025Dossier - Des piétons qui traversent d’un trottoir à l’autre, des voitures qui zigzaguent… À croire que les Casablancais vivent dans un jeu vidéo, sans bouton pause.
Sabrina El Faiz - 12 avril 2025Société - Les manifestations de la « GenZ 212 », poursuivent leur mobilisation à travers un appel au boycott des entreprises liées à Aziz Akhannouch.
Ilyasse Rhamir - 7 octobre 2025Société - Au Maroc, on peut rater son permis de conduire, son bac… Mais rater son mariage ? Inenvisageable !
Sabrina El Faiz - 23 août 2025Dossier - Au Maroc, pour définir le terme classe moyenne, nous parlons de revenus. Cela ne veut pourtant plus rien dire.
Sabrina El Faiz - 5 juillet 2025Dossier - Un faux témoignage peut envoyer un innocent en prison ou blanchir un coupable. Un faux diplôme casse la méritocratie. Un faux certificat peut éviter une sentence.
Sabrina El Faiz - 24 mai 2025