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Ce lundi les autorités électorales turques ont essuyé une défaite écrasante contre le président Recep Tayyip Erdogan, qui a ordonné une réédition de la course au poste de maire d’Istanbul remporté par l’opposition, renforçant ainsi la perspective de nouveaux troubles sociaux et de crise économique.
La décision du Haut Conseil électoral a été immédiatement condamnée par le parti d’opposition comme une capitulation devant M. Erdogan et un coup porté aux fondements démocratiques du pays, qui se sont rapprochés de l’autoritarisme au cours de ses 16 années au pouvoir.
Erdogan a emprisonné des journalistes, isolé des adversaires et procédé à des purges massives de la police, de l’armée et des tribunaux. Il a également renforcé les pouvoirs que lui confère la Constitution. Aujourd’hui, les critiques disent qu’il a réussi à renverser ce qui avait été une défaite humiliante pour son parti à Istanbul, la plus grande ville du pays, la capitale commerciale et la ville natale du président.
Bien qu’Erdogan ait obtenu un nouveau mandat de cinq ans à la présidence avec de nouveaux pouvoirs lors des élections de l’an dernier, il a été subitement déstabilisé par les résultats décevants de son parti lors du scrutin du 31 mars, qui s’est déroulé à une période où l’économie a commencé à s’effriter.
Le Parti de la justice et du développement de M. Erdogan, l’A.K.P., a également perdu le contrôle de la capitale, Ankara, ainsi que de plusieurs villes industrielles importantes du sud de la Turquie. Mais la défaite d’Istanbul, qui est toujours restée sa base politique et son fief privé, ainsi qu’une source de grande richesse et de prestige pour sa famille et son entourage, lui a été particulièrement amère.
Le Parti populaire républicain de l’opposition avait condamné les exigences d’une nouvelle élection à Istanbul comme une tentative d’Erdogan et de son parti de faire taire la volonté des électeurs qui ont offert une victoire serrée, mais âprement disputée au candidat de l’opposition, Ekrem Imamoglu.
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