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Depuis septembre 2018, le collectif Masaktach appelle les victimes de viol à s’exprimer et à dénoncer leurs agresseurs. Ce mouvement, né à la suite des affaires Khadija et Saad Lamjarred, s’est fixé comme objectif de défendre les femmes harcelées ou violées, qui encourent des difficultés dans une société masculine, patriarcale et souvent misogyne. Dimanche 9 février, le collectif a lancé un appel à témoignages sur les réseaux sociaux. «Parce que la parole des survivantes doit être libérée, parce que la peur doit changer de camp, parce que la preuve des viols et des agressions est souvent difficile, nous mettons notre plateforme à disposition de vos témoignages, tout en conservant votre anonymat (…) Notre messagerie Facebook et Twitter vous est ouverte, nous publierons les témoignages que vous y enverrez».
Le collectif a déjà reçu et publié une dizaine de témoignages choquants. Le mouvement espère que «ces témoignages permettront de faciliter le travail judiciaire de lutte contre les violences faites aux femmes : les viols sont des crimes qui ne se prescrivent qu’après 20 ans. Les agressions sexuelles sont des délits qui ne se prescrivent qu’après 5 ans».
Notons que d’après un rapport du Procureur général du roi près la Cour de cassation, les affaires de viols au Maroc seraient passées de 800 en 2016 à 1600 en 2017. Elles ont constitué 8,6% des affaires de violences physiques enregistrées dans les tribunaux marocains. Le viol est l’acte d’agression le plus répandu avec une part de 70%, etest signalé de plus en plus grâce aux réseaux sociaux.
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