Temps de lecture : 5 minutes
Temps de lecture : 5 minutes
Temps de lecture : 5 minutes
Ce vendredi 24 janvier, la presse internationale nous apprend que le président américain, Donald Trump, a décidé de rendre public son «accord du siècle» concernant le conflit israélo-palestinien. Cette information, annoncée hier par Trump en personne, survient après que le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, et son rival politique, Benny Gantz, ont confirmé leur participation à une rencontre, prévue le mardi 28 janvier à Washington, avec l’actuel occupant du bureau ovale. Selon France24, le président a précisé que son administration publiera «probablement» les détails de l’accord avant l’arrivée des deux dirigeants israéliens. «C’est un excellent plan. C’est un plan qui fonctionnerait vraiment», a-t-il affirméà la presse. «J’aime conclure des accords», a expliqué Trump, ajoutant : «Ils disent que rétablir la paix entre Israël et les Palestiniens est très compliqué — le plus difficile de tous les accords».
Interrogé sur la réaction des Palestiniens quant à son «deal of the century», le milliardaire républicain a soutenu qu’il avait «brièvement» parlé avec les responsables palestiniens, et qu’il s’attendait à ce qu’ils «réagissent négativement dans un premier temps», rapporte Le Monde. «Mais c’est en réalité très positif pour eux». Rappelons que le plan de paix réalisé par l’administration Trump, dont une partie a été promue dans toute la région par son gendre, Jared Kushner, est largement considéré comme étant pro-Israélien.
Israël salue et encourage les efforts de Trump
Citant des responsables israéliens, le journal israélien Haaretz a indiqué «que le plan de paix confirmait la souveraineté israélienne sur toutes les colonies juives existantes en Cisjordanie, en plus de l’annexion de la vallée du Jourdain, qui deviendrait la frontière orientale d’Israël». Le média affirme aussi que le rejet immédiatde cet accordpar les Palestiniens — qui boycottent les pourparlers de paix menés par les États-Unis depuis décembre 2017 — « légitimerait des mesures d’annexion unilatérales».
La chaîne israélienne Channel 12 a, quant à elle, suggéré que l’accord de Trump reconnaîtrait un «État palestinien démilitarisé», exigerait le désarmement du Hamas et forcerait les dirigeants palestiniens à reconnaître Jérusalem comme capitale d’Israël.
Le boycott des Palestiniens
Malgré l’approche «à prendre ou à laisser» adoptéepar lesÉtats-Unis à l’égard les Palestiniens, ces derniers ont fortement dénoncé les initiatives de Trump visant à résoudre leur conflit avec Israël. Le Figaro souligne qu’ils ont de plus démenti avoir échangé sur «l’accord du siècle» avec l’administration américaine. «Les dirigeants palestiniens ont une position claire et inébranlable, rejetant les décisions de Trump concernant Jérusalem et d’autres questions, ainsi que tout ce qui a trait au soi-disant accord du siècle», a martelé ce vendredi Nabil Abu Rudeineh, porte-parole du président palestinienMahmoud Abbas. Abu Rudeineh a appelé à la création d’un État palestinien indépendant le long des frontières de 1967 avec Jérusalem-Est comme capitale, ajoutant : «nous mettons en garde Israël et l’administration américaine contre le dépassement des lignes rouges».
Dans une interview avec l’AFP, cité par Al Jazeera, Husam Zomlot, chef de la mission palestinienne au Royaume-Uni et ancien chef de la mission de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP)aux États-Unis, a reproché à Trump de ne rencontrer que les dirigeants israéliens à Washington.Il a déplorécette démarche «est la confirmation de sa (Trump)politique initiale, centrée sur et au profit d’Israël».
Le négociateur palestinien en chef, Saeb Erekat, a pour sa part critiqué les efforts de paix de Trump sur Twitter. «Rappel à la communauté internationale : Israël est une puissance occupante de l’État de Palestine sur les frontières de 1967 (Jérusalem-Est, Cisjordanie et bande de Gaza). Tout accord, tentative ou décision qui ignore ce fait, marquera l’histoire comme la fraude du siècle», a-t-il lancé.
Pour rappel, depuisle début de son mandat,Trump a présenté son «accord du siècle» comme un effort sans précédent pour rétablirla paix au Moyen-Orient. Son plan devait être publié il y a plusieurs mois, mais il a été retardé en raison de l’échec d’Israël à former une coalition gouvernementale. Le troisième tour électoral consécutif du pays aura lieu le 2 mars 2020.
Temps de lecture : 5 minutes
Remaniement en France : le choix de la jeunesse, aubaine ou menace pour le Royaume ?«Alors qu’il me faut présenter la démission de mon gouvernement, je voulais vous dire combien j’ai été passionnée par cette mission, guidée … |
Guerre à Gaza : les Palestiniens dans le «triangle de la mort»Alors que la guerre approche du cap des 100 jours, l’agence des Nations Unies affirme que les problèmes de santé augmentent à Gaza. Au total… |
Ces personnalités mêlées à l’affaire EpsteinMercredi soir, 40 documents judiciaires précédemment scellés issus d’un procès impliquant Jeffrey Epstein ont été publiés. Ceux-ci mentionne… |
Proche-Orient : le conflit durera-t-il même après la mort du numéro deux du Hamas ?Une frappe de drone attribuée à Israël dans la banlieue sud de Beyrouth a tué mardi un haut responsable du Hamas, Saleh al-Arouri. Le chef a… |
Le Conseil de sécurité de l’ONU, cette instance convoitée par les diplomatiesLundi 1er janvier 2024, cinq nouveaux membres non permanents ont rejoint le Conseil de sécurité de l’ONU, le premier organisme chargé du mai… |
Escalade de la guerre au Proche-Orient : le compte-rebours a-t-il commencé ?Nous sommes au 81ᵉ jour de la guerre. Les autorités palestiniennes ont signalé que 250 personnes avaient été tuées lors de vagues de bombard… |
France : la terre d’accueil n’est plusLe Parlement français a approuvé mardi 19 décembre la loi sur l'immigration, un texte soutenu par le Rassemblement national (RN), suscitant … |
Guerre à Gaza : 76ᵉ jour d’horreurLes bombardements se poursuivent jour et nuit dans la bande côtière de Gaza. Israël affirme avoir frappé plus de 200 cibles lors de son offe… |