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«Douche froide pour Marrakech!». Sueurs froides à la lecture du gros titre à la Une de L’Économiste de ce vendredi 24 janvier (édition week-end). Non, il ne s’agit pas d’une chute drastique des arrivées touristiques. Il faut avouer que l’annonce a l’effet d’une bombe. Un coup de tonnerre dans le milieu de la culture, pour reprendre les propos du quotidien économique. Et pour cause? «La ville de Marrakech, désignée capitale de la culture africaine pour 2020, qui s’apprête à lancer les festivités en grande pompe le 31 janvier, s’est vu damer le pion par la capitale Rabat», rapporte le journal. Pour l’heure, aucune explication officielle. Une décision «inattendue et injustifiée». Le quotidien n’hésite pas à parler d’un imbroglio autour du statut de «Capitale culturelle d’Afrique».
Coup de tonnerre ! C’est le cas de le dire. Du moins à en juger par les propos de l’artiste et écrivain Mahi Binebine, président d’honneur de l’événement: «C’est une décision brutale, absurde et sans queue ni tête». Le 22 janvier, Binebine avait écrit sur ses comptes sociaux que «personne n’est en mesure d’expliquer ce revirement de dernière minute et cette annulation de tous les événements culturels qui devaient se tenir dans la ville ocre alors que nous allions donner le coup d’envoi du programme avec une parade exceptionnelle le 31 janvier prochain, soit dans à peine 8 jours».
Médias24 reprend également les propos de l’ancien président d’honneur de l’événement, qui a d’ailleurs démissionné de son poste suite au changement de la ville accueillant l’opération. Le site d’information avance que «les autorités marocaines ont informé le comité africain de sélection qu’il était préférable de le délocaliser à Rabat pour des raisons d’infrastructures mieux adaptées». Une source de la mairie de la capitale citée par la même source confie que «le maire de Rabat qui va récupérer le projet aura fort à faire, car rien n’est prêt». Le pur player va plus loin: «À moins de désigner une équipe capable de mettre en œuvre très rapidement une programmation de qualité, il y a des risques d’avoir un programme culturel bâclé d’autant plus que la mairie de Rabat n’a jamais vraiment brillé en termes de célébration de la culture…».
Pour rappel, Marrakech a été désignée, en novembre 2018, «Capitale africaine de la culture», à l’occasion du 8e sommet des Africités. Une décision votée par 3 000 maires africains. L’Économiste, qui rappelle la genèse de cet événement, n’hésite pas à parler d’un projet mort-né.
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