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Ce vendredi 10 janvier, l’agence de presse iranienne officielle, IRNA, citant Abbas Mousavi, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, a déclaré que l’Iran « a invité l’Ukraine et la société Boeing à participer aux enquêtes » visant à dévoiler les causes du crash meurtrier du Boeing 737. Mousavi a indiqué que son pays accueillerait également des experts des autres nations dont les citoyens ont été tués lors de l’accident. Puisque le Boeing 737-800NG a été conçu et construit aux États-Unis, le pays est aussi autorisé à participer aux enquêtes, selon les lois internationales.
Ces déclarations interviennent après que le Premier ministre canadien, Justin Trudeau, ait affirmé que le Boeing 737 a sans doute été abattu par un missile iranien, probablement par erreur. En citant des agences de renseignement canadiennes et celles de ses alliés, il a estimé que les dernières informations « renforcent la nécessité de mener uneenquête approfondie sur cette affaire ». Le Premier ministre britannique, Boris Johnson, a également affirmé qu’il existe « désormais un ensemble d’informations selon lesquelles l’avion a été abattu par un missile iranien ».
Téhéran a également demandé au Canada de lui fournir ses informations, évoquant des « mises en scène douteuses ». « Une chose est sûre, cet avion n’a pas été touché par un missile », a affirmé le président de l’Organisation de l’aviation civile iranienne (CAO), lors d’une conférence de presse organisée dans la capitale de la République Islamique.
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