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Commerce en ligne : pourquoi ça ne décolle pas au Maroc

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Ce mardi à Genève, les Nations Unies ont publié un classement international sur l’évolution du commerce électronique dans le monde en 2019. Le Maroc est dans la seconde moitié du tableau et se classe 95e sur 152 pays. Le royaume perd ainsi 11 places par rapport à l’année 2018 et se classe 7e en Afrique derrière l’Île Maurice (58e), la Tunisie (70e), l’Afrique du Sud (76e), le Nigeria (79e), le Kenya (88e) et la Namibie (94e).

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Le Maroc occupe le95e rang sur les 152 pays recensés pour le classement mondial du commerce en ligne, rapporte le quotidien Le Matin dans son édition du mercredi 4 décembre 2019. Ce classement dominé pour la deuxième année consécutive par les Pays-Bas est élaboré par la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED). Les pays sont classés en termes d’accès aux serveurs Internet sécurisés, de fiabilité des infrastructures et des services postaux. Ils sont également classés par la population qui utilise Internet et qui possède un compte bancaire.

95e mondial, le Maroc arrive 7e sur l’échelle africaine, derrière l’Île Maurice (58e), la Tunisie (70e), l’Afrique du Sud (76e), le Nigeria (79e), le Kenya (88e) et la Namibie (94e). Les auteurs de ce classement ont relevé qu’en 2018, les acheteurs en ligne au Maroc ne représentent que 22 % des utilisateurs d’Internet et 14 % de la population.

Les raisons de l’échec

Pour le site Ecoactu, ce classement ne devrait pas être considéré comme une référence puisque le secteur informel et l’absence d’une fiscalité dédiée au Maroccontribuent fortement danscette performance moyenne. « En l’absence d’une fiscalité spécifique au e-commerce, beaucoup profitent de ce vide juridique pour faire des bénéfices dans l’informel », affirme le site qui regrette que la question de la fiscalité du e-commerce n’ait pas été soulevée lors des Assisesde Skhirat, qui ontse sont dérouléle 3 et 4 mai 2019.

Pour sa part, Ghita Tazi Moudden, consultante Engagement Manager au sein de McKinsey affirme en marge du Digital Act By Inwi, organisé ce mardi à Casablanca, qu’« il faut un alignement entre les opérateurs de paiement en ligne, l’État et les sites marchands pour que le client finisse par adopter le m-paiement et contribuer à développer les e-commerces », rapporte Les Inspirations éco. Rachid Sarrakh, chef de division du commerce de proximité au sein du ministère de l’Industrie a souligné de son côté que « les Marocains sont toujours frileux du paiement en ligne, bien que la réglementation ait mis en place toutes les conditions pour sécuriser les transactions en ligne ».

Le choix limité des produits proposés par les sites serait également une des raisons de cette stagnation. Alors que le ministre de l’Industrie, Moulay Hafid El Alamy, annonce que plus de 13 millions de Marocains ont effectué des achats en ligne en 2018, les chiffres de la CNUCED viennent prouver que le secteur de l’e-commerce a encore un long chemin à parcourir.

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