Temps de lecture : 3 minutes
Temps de lecture : 3 minutes
Temps de lecture : 3 minutes
La circulation du cash
En septembre dernier, la Banque centrale a réduit de 2 points le taux de la réserve obligatoire (argent que les banques doivent garder en permanence dans leurs comptes auprès de Bank-Al Maghrib) pour le ramener à 2 %, libérant ainsi 11 milliards de DH de liquidités supplémentaires au secteur. Bank Al-Maghrib a pris cette décision parce que l’argent qu’elle prête aux banques pour qu’elles financent leurs activités a significativement augmenté, dépassant 80 milliards de DH par semaine. La pression sur les ressources des banques provient notamment de l’augmentation de la monnaie fiduciaire. Cela veut indirectement dire que le cash en circulation n’est pas dans les bilans des banques et on peut le voir sur le comportement des dépôts. En dix mois, ils ont progressé de seulement 0,6 %. Cette décélération a des raisons plus profondes que la seule circulation du cash.
Des arbitrages de placements
Les dépôts des entreprises par exemple ont reculé de 8 % depuis le début de l’année. Leurs placements dans les comptes à terme et les bons de caisse ont décroché de 14 % tandis que ceux dans les OPCVM monétaires ont chuté de 17 %. Les entreprises ont l’habitude de placer leurs excédents de trésorerie dans ces produits. Le recul peut donc être le reflet d’une exacerbation de la tension sur les trésoreries ou bien des arbitrages en faveur d’autres actifs (il n’y en a pas beaucoup sur le marché). La multiplication des contrôles fiscaux et des avis à tiers détenteurs a aussi créé un transfert des fonds vers l’assurance-vie qui est intouchable. En dehors de ces facteurs, il faut aussi dire que les placements bancaires ne rapportent plus grand-chose. Le rendement de certains produits couvre à peine l’inflation. C’est peut-être là, l’une des principales raisons du ralentissement des dépôts bancaires. D’ailleurs, le rythme de progression des placements des personnes physiques dans le compte sur carnet a nettement ralenti. Il a pratiquement été divisé par deux en quatre ans. Il en est de même pour les placements dans les comptes à termes et les bons de caisse. En revanche, la collecte des primes d’assurance-vie est en forte hausse ces dernières années. Malgré la baisse, la rémunération de ce produit reste relativement intéressante.
L’amnistie au secours des banques
Dans le projet de loi de finances 2020, l’État prévoit une contribution libératoire pour les avoirs liquides non déclarés. Des amendements apportés à la version originale élargissent la cible de l’amnistie aux fonds déjà déposés en banque et non déclarés aux Impôts, rapporte l’Économiste. Les fonds retirés d’un compte pour l’achat de biens immeubles ou meubles non destinés à l’exercice de son activité ou injectés dans les comptes courants d’associés sont concernés.
En supposant que l’opération rencontre un succès, il n’est pas sûr que les avoirs liquides qui seront déclarés restent longtemps dans les bilans des banques à cause du contexte de taux peu favorable à l’épargne.
Temps de lecture : 3 minutes
Textile : très fort recul des exportations vers l’UE2023 n’a pas été de tout repos pour le secteur de l’habillement marocain. Les exportations vers l’Union européenne (UE) ont nettement baissé… |
Marché immobilier : les prix orientés à la hausseD'après le récent rapport de la Bank Al-Maghrib (BAM) et de l’Agence nationale de la conservation foncière, du cadastre et de la cartographi… |
« L’Offre Maroc » : accélération vers l’hydrogène vert en 2024Dans une récente annonce officielle, le Maroc a dévoilé son ambitieuse stratégie pour le développement de l'hydrogène vert, baptisée «L'Offr… |
Fraises : aucun ralentissement des exportations n’est à prévoirEn jus, en dessert ou encore en tarte, la fraise sera de toutes les tables pendant le mois sacré de Ramadan… Au Maroc en tout cas. En Europe… |
HCP : perspectives actuelles et futures pour l’industrie et la constructionSelon les évaluations des dirigeants d'entreprise pour le dernier trimestre de 2023, l'industrie manufacturière a enregistré une croissance.… |
CapAccess, un produit pour réinventer le financement des PMELors d'une cérémonie officielle tenue hier à Casablanca, le Fonds Mohammed VI pour l’investissement (FM6I) a inauguré le programme CapAccess… |
CFG Bank : la digitalisation tous azimuts (ITW)LeBrief : Quel est l’apport de la transformation digitale pour le secteur bancaire ? Salim Rais : Depuis quelques années, le secteur bancair… |
Etude de cas : utilisation du RPA dans le domaine de la gestion des documentsDans le domaine bancaire, la manipulation de divers documents, tels que les contrats, les relevés bancaires et les formulaires, est courante… |